PARTENAIRES POUR UNE ÉCONOMIE SOLIDAIRE, ÉQUITABLE, DE PLEIN EMPLOI ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE


Pour atteindre nos objectifs de société

Une économie solidaire

Souverains, les Québécois et les Québécoises seront à même de bâtir une société solidaire et plus équitable, une société où les politiques pour le plein emploi et le développement durable prendront tout leur sens. Loin de représenter un obstacle, le nouveau contexte mondial favorise cette démarche de souveraineté. Les frontières économiques disparaissent au profit d'échanges de plus en plus importants entre régions de différents pays. Or, en Amérique du Nord, le Québec constitue une région qui, après un oui, deviendra un pays. Dès lors, maîtrisant pleinement les politiques essentielles à son développement, un Québec souverain pourra atteindre ses objectifs de société.

L'Équipe Québec

Avec une petite économie ouverte, mais intégrée et solidaire, s'appuyant sur une population en nombre suffisant, des ressources humaines qualifiées et une force d'innovation, le Québec est en mesure de s'insérer dans les nouveaux espaces économiques. Le choix est clair : au lieu de demeurer la cinquième ligne de Team Canada, créer l'Équipe Québec!

La force des régions

La force de chacune des régions, estime Partenaires pour la souveraineté, plaide en faveur d'une participation réussie à l'économie ouverte de demain. Souverain, le Québec pourra véritablement soutenir les dynamiques locales en adoptant des politiques concertées d'interactions régionales.


Le développement potentiel du Québec dans l'économie de demain

Connaître les règles du jeu ...

On le sait, les règles du jeu ont changé. En peu de temps, l'économie d'exportation et d'importation, où les États jouaient un rôle important, a cédé le pas à une économie marquée par la création de filiales et diverses formes de coopération commerciale, financière, technologique et industrielle. Voici venue l'ère de la mondialisation des échanges :

... du succès économique

La performance économique des pays ne repose plus sur la taille des économies. Elle repose désormais sur de grands marchés maintenant accessibles, sur les dynamiques locales et régionales, de même que sur l'adhésion à des objectifs mutuellement consentis. De multiples liens se créent ainsi entre États et sociétés et, sur le plan international, le commerce se fait entre des régions de différents pays.

L'importance d'un pays

Ce nouveau contexte illustre l'importance pour le Québec d'accéder à sa pleine souveraineté et prouve la nécessité pour celui-ci de participer aux forums supranationaux ( ALÉNA, GATT-OMC ), là où se discutent nombre de politiques aux effets décisifs sur le plan intérieur. Il démontre les exigences d'une libéralisation des échanges qui non seulement crée des disparités grandissantes entre des pays et des régions, mais donne également lieu à la mise sur pied de nouvelles entreprises et à la fermeture d'usines. Le défi du nouvel État du Québec : bâtir ses consensus, définir ses propres objectifs ainsi que ses moyens de croissance, agir sur les facteurs déterminants du développement économique et social.

La pratique de la concertation

Les effets d'agglomération de ce nouvel ordre économique mondial suscitent davantage d'interactions locales et régionales, d'où la nécessité que la concertation et la cohésion locales-régionales se retrouvent au premier rang des facteurs de développement. Or, les Québécois et les Québécoises sont peu mobiles sur le plan interprovincial. Cette caractéristique facilite la concertation panquébécoise qui, quant à elle, active les éléments essentiels de la compétitivité : l'entente autour d'objectifs communs, les synergies, le processus collectif d'apprentissage et d'échange de renseignements. Un Québec souverain assurerait une meilleure adéquation entre la formation et les besoins, tout en favorisant les retombées au Québec des sommes investies par l'État et les entreprises en recherche et développement. Le Québec sortirait enfin du carcan fédéral de la mobilité " coast to coast " et mettrait fin à son assujettissement aux normes nationales.

La force de l'innovation

Le Québec se démarque par son haut niveau d'entrepreneurship et d'innovation. En effet, ses produits d'exportation reposent de plus en plus sur la haute technologie, grâce notamment à la stabilité de ses équipes de recherche et aux échanges entre les différentes régions.


Pour que le Québec et les régions aient un avenir

On le constate, une politique de régionalisation rapproche le pouvoir politique des acteurs régionaux et favorise une rapidité d'ajustement dans le système. Une telle politique permettra de tabler sur les forces québécoises et d'adapter plus facilement la structure économique dans un Québec souverain.

Sortir des politiques centralisatrices de l'État fédéral

Pour y arriver, le Québec doit récupérer et exercer les compétences reliées aux domaines clés de l'innovation, de la formation de la main-d'oeuvre, de l'autoroute électronique. Il doit retrouver la maîtrise d'oeuvre de son développement régional et harmoniser ses politiques de soutien du revenu avec ses politiques fiscales.

Sortir d'un modèle économique conçu pour et par d'autres

Le Québec doit sortir d'un système politique qui, pour réduire les disparités régionales, prend comme modèle économique la mobilité interprovinciale de la main-d'oeuvre. Non seulement cette vision s'applique-t-elle peu au Québec ( entre 1986 et 1991, le pourcentage de cette mobilité interprovinciale était en moyenne de 27,8 % dans les provinces anglophones et seulement de 6,0 % au Québec ), mais encore, elle a mené à des politiques de lutte à l'inflation ontarienne et de lutte au déficit d'Ottawa, jamais à une politique de plein emploi pour le Québec.

Sortir d'un système de péréquation qui ne fonctionne plus

Malgré le fait que plus de 30 % des chômeurs canadiens se retrouvent au Québec, en 1995, le Québec paiera plus en primes qu'il ne retirera de bénéfices du régime d'assurance-chômage. Si l'on ajoute à cela les coupures du budget Martin, actuelles et annoncées, il est clair que le Québec est sur le point de devenir un payeur net dans le régime fédéral.


Le Québec dans le monde

Une économie ouverte, largement autosuffisante

Le Québec dispose d'une base solide pour s'insérer dans un monde de plus en plus ouvert et interdépendant. À l'heure actuelle, le Québec subvient à ses besoins dans une proportion de 85 % côté services et de 58 % côté biens. De plus, son commerce extérieur se faisant surtout au niveau intra-industrie, le Québec s'affirme comme un partenaire parfaitement apte à participer à l'intégration économique grandissante en Amérique du Nord.

Le commerce avec le Canada

Dans son commerce avec le Canada, en 1989, le solde des échanges du Québec affichait un surplus côté biens et un déficit côté services, pour un surplus total de 1,8 milliard. Le surplus total s'établissait à 2,6 milliards en 1990 et à 1,34 milliard en 1993. Quant à l'Ontario, principal partenaire économique du Québec, celui-ci vend beaucoup plus chez nous que nous chez lui; il dépend de notre marché qui, en 1989, représentait 9,39 % de son PIB.

L'union monétaire

L'utilisation du dollar canadien par le Québec sert les intérêts de tous, ceux des entreprises et des citoyens, au Canada comme au Québec. Le risque de variations dans le taux de change est ainsi évité tout comme les coûts de transaction impliqués par le passage d'une monnaie à une autre. Le règlement du partage de la dette et la poursuite du paiement des intérêts de celle-ci sont aussi facilités.

Le commerce extérieur

Le Québec a su profiter de l'Accord de libre-échange avec les États-Unis et déjà il bénéficie des avantages de l'ALÉNA dont il serait membre une fois souverain. C'est ainsi que pour l'année 1993, dans les secteurs primaire et secondaire, le Québec affichait un surplus de 3,4 milliards de dollars dans ses exportations et ses importations avec le monde et qu'en 1994, ce surplus se situe au-delà de 5 milliards de dollars. À plusieurs égards, l'économie du Québec occupe une position enviable. Partenaires pour la souveraineté considère que le Québec dispose de conditions économiques favorables à sa pleine accession au statut d'État indépendant.


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