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Le Guide du Néophyte en Bourse
 


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Les raisons d'investir en Bourse

Des différents placements financiers, la Bourse reste le plus prometteur aujourd'hui.

Quels placements faut-il privilégier aujourd'hui ? Les actions, les obligations, le monétaire, l'or ? Les heureux investisseurs qui se posent cette question ont intérêt à privilégier la Bourse. En effet, le métal précieux présente un intérêt limité en l'absence d'inflation (sauf en tant qu'instrument de couverture contre la baisse du dollar) et le rendement des placements monétaires est devenu dérisoire. De leur côté, les obligations ont atteint des niveaux étonnamment élevés ou, ce qui revient au même, les taux d'intérêt à long terme des niveaux anormalement bas : la majorité des économistes juge inévitable une hausse modérée du loyer de l'argent au cours des prochaines années, ce qui pèsera sur le marché obligataire, mais aussi sur l'immobilier.
6,7 millions

­ C'est le nombre de Français détenteurs d'actions en direct en mai 2004, selon un sondage TNS Sofres.

La Bourse paraît surtout l'investissement le plus approprié à la période de croissance sans inflation que connaît l'économie. Car la croissance mondiale, bien qu'elle ralentisse, reste soutenue. La hausse du PIB devrait approcher 5 % en 2004, et se situer entre 3,5 et 4 % l'an prochain. Elle se fait moins vive aux Etats-Unis, mais elle va accélérer légèrement dans la zone euro, en demeurant très forte en Asie, particulièrement en Chine. Bref, la croissance mondiale va se prolonger, en se déplaçant sans doute de plus en plus des pays industrialisés vers les pays émergents, la Chine, l'Inde, voire la Russie, sans que les Etats-Unis soient hors de la course, malgré l'ampleur de leurs déficits.

Cette reprise a lieu dans un contexte géopolitique toujours tendu, peu favorable théoriquement aux placements en actions. Mais force est de constater que la prime de risque a été intégrée par les marchés et par l'économie. Le risque géopolitique continue d'exister, mais ne provoque pas sur les marchés de séisme comparable à celui du 11 septembre.

Enfin, les entreprises se portent mieux que leurs plans sociaux ne pourraient le laisser penser. Les résultats semestriels ont été de très bonne facture de part et d'autre de l'Atlantique. Après de nombreux relèvements de prévisions de la part des analystes, l'exercice 2004 devrait s'achever sur une progression des bénéfices de 23 % environ pour les valeurs du DJ Stoxx Large 200 et de 14 % pour celles du Dow Jones. A cause, notamment, d'une base de comparaison moins favorable et d'un ralentissement de la croissance mondiale, l'augmentation sera plus modeste l'an prochain (autour de + 9 % en Europe) mais restera à des niveaux enviables. Les sociétés profitent des réductions de coûts réalisées depuis trois ou quatre ans, mais aussi des augmentations de volumes de ventes et de prix. Ajoutons que les groupes cotés affichent des bilans solides. Selon la Société générale, l'endettement sur fonds propres des sociétés européennes tomberait à moins de 37 % fin 2004 et à 27 % l'an prochain, contre 60 % en moyenne en 2002.

Pourquoi, dès lors, les indices font-ils du surplace ? En Europe, le gain depuis le début de l'année se limite à quelques pour-cents et le Dow Jones Industrials accuse même un recul. L'inquiétude qui prévaut sur les marchés depuis plusieurs mois s'explique en grande partie par la flambée du pétrole et les risques qu'elle fait peser sur les profits et la croissance mondiale. Les investisseurs craignent que les prévisions de bénéfices actuelles des sociétés ne prennent pas suffisamment en compte la facture énergétique.

Du coup, paradoxe, l'envolée de l'or noir a profité aux obligations : une situation étonnante, puisque la hausse des prix pétroliers comporte un risque d'inflation, défavorable en principe aux obligations. Explication : la hausse du pétrole fait aujourd'hui craindre davantage la récession que l'inflation et profite donc davantage aux obligations qu'aux actions. Un tel pessimisme paraît excessif, car la hausse du pétrole témoigne surtout de la vigueur de la croissance, qu'elle contribue à réguler.

Compte tenu de ces perspectives, la Bourse se trouve faiblement valorisée, particulièrement en Europe, où le marché se paie à peine 12 fois les bénéfices attendus pour l'an prochain. Le risque de baisse pour l'investisseur à long terme paraît donc limité, même si les estimations de profits pour 2005 et 2006 risquent d'être revues à la baisse et le sont déjà pour certains secteurs. Dans cette phase de ralentissement de la croissance, les occasions de plus-values sont encore nombreuses, mais elles supposent plus de sélectivité de la part de l'investisseur et plus de doutes.

Mais l'incertitude reste indissociable du placement en actions, considéré à juste titre comme un placement à risque. Cette évidence a été oubliée dans la spéculation de la fin des années 90, avec les conséquences que l'on connaît. Investir en Bourse revient en effet à faire un pari sur le développement d'une entreprise dans un environnement économique par définition incertain. Cela suppose d'évaluer la qualité des actifs de cette entreprise, sa valeur boursière, ses perspectives de bénéfices. Investir en Bourse requiert enfin la maîtrise des aspects techniques d'intervention sur le marché.

Ce guide a pour mission de répondre à toutes les questions que se pose un investisseur avant d'acheter une action, une sicav ou un FCP. Car il existe deux chemins pour venir à la Bourse : la voie directe, par l'acquisition d'actions et d'obligations ; la voie indirecte, par l'achat de sicav et de parts de fonds communs de placement (FCP). On parle alors de gestion collective. La première solution implique de maîtriser les produits sur lesquels on a décidé d'investir et de suivre de près les entreprises dont on est devenu actionnaire. La seconde solution permet d'entrer dans le monde de la finance et de la Bourse sans se soucier de rien : acquérir un ou plusieurs OPCVM (ensemble des sicav et des FCP) revient, en effet, à acheter indirectement des titres cotés et à déléguer à des professionnels le soin de gérer au quotidien les différents portefeuilles, selon le profil de risque demandé.

Restent quelques principes de base communs à tout investissement boursier. Premièrement, il n'est pas garanti (hormis, précisément, les fonds garantis). Deuxièmement, il n'assurera certainement pas dans les années à venir une rentabilité comparable à celle des vingt dernières années, marquées par une hausse exceptionnelle due notamment à des politiques monétaires et budgétaires très accommodantes. « Aujourd'hui, il faut plutôt compter, bon an mal an, sur une hausse moyenne de la Bourse de 6 %, hors dividendes », estime Jean Borjeix, stratégiste à Oddo Securities.

Enfin, l'investissement en Bourse reste ce qu'il a toujours été hors période de spéculation : un placement à long terme, qui offre d'autant moins de risques par rapport aux autres placements qu'il s'inscrit dans la durée. « Sur vingt ans, les actions n'ont jamais enregistré de rendement négatif, contrairement aux obligations et aux autres placements », explique Jean-Pierre Petit, économiste en chef d'Exane. « Les actions sont plus risquées que les obligations sur des durées courtes - moins de deux ans -, mais deviennent plus sûres lorsque la durée dépasse cinq ans. » En d'autres termes, pour investir en Bourse, il ne faut pas seulement avoir de l'argent : il faut aussi avoir du temps.

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Dossier supervisé par Pascale Besses-Boumard (Gestion collective) et Catherine Bozon (Bourse)
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