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L'URSS l'emporte au Parc des Princes. (L'Equipe)

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LA FINALE
10/07/1960 (Paris) Parc des Princes
17 966 spectateurs. Arbitre : M. Ellis (Angleterre)
URSS BAT YOUGOSLAVIE : 2-1 a.p. (0-1, 1-1)
Buts : Galic (41e) pour la Yougoslavie. Metreveli (49e), Ponedelnik (113e) pour l'U.R.S.S.
URSS : Yachine - Tchekheli, Maslenkine, Kroutikov -Voinov, Netto - Metreveli, V. Ivanov, Ponedelnik, Bubukine, Meskhi. Entr. : Kaczalin.
Yougoslavie: Vidinic - Durkovic, Miladinovic, Zanetic, Jusufi - Matus, Perusic - Sekularac, D. Jerkovic, Galic, B. Kostic. Entr. : Lovric, Nikolic, Tirnanic.


LA STAR : Lev YACHINE
Né le 22 octobre 1929 dans les environs de Moscou. Décédé le 21 mars 1990. 1,84 m, 82 kg. Club : Dinamo Moscou (1949-70). Il a joué dans l'équipe de l'usine de Touchino de 1945 à 1949.

Quatrième de la Coupe du monde avec l'URSS en 1966, contre le Portugal 1-2.
Champion d'Europe des nations avec l'URSS en 1960, finaliste en 1964.
Champion Olympique avec l'URSS aux JO de Melbourne en 1956.
Cinq fois Champion d'URSS avec le Dinamo en 1954, 1955, 1957, 1959 et 1963.
Il a disputé 326 matches de Championnat d'URSS avec Dinamo Moscou.
Trois fois vainqueur de la Coupe d'URSS avec Moscou, en 1953, 1967 et 1970.
Ballon d'or européen en 1963, il est le seul gardien primé à ce jour.
75 sélections de 1954 à 1967. Il a participé aux Coupes du monde 1958 (1er tour), 1962 (quart-de-finale) et 1966 (quatrième).
Intraitable sur sa ligne, tout vétu de noir, sa prise de balle lui vaut le surnom : "D'araignée noire".


A SAVOIR
En quarts de finale, ce sont les conséquences de la politique internationale, encore tendue, qui départagent l'URSS et l'Espagne. Les Espagnols, sous ordre de Franco, refusent de se déplacer dans l'URSS post-stalinienne. Ils sont éliminés !
YACHINE, UNE ETOILE EST NEE
Par Stéphane BITTON

Naturellement, le premier tournoi se déroule en France au Parc des Princes et à Marseille. Le trophée prend la direction de l'URSS, qui confirme son titre olympique obtenu à Melbourne, quatre ans plus tôt. En moins d'une semaine, les coéquipiers de Lev Yachine battent leurs deux "frères de l'Est" la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie. La première édition est sportivement un échec. Les Britaniques (sauf l'Eire), la RFA, la Belgique, l'Italie et les Pays-Bas sont forfaits.

LE TOURNOI
La France aborde la compétition avec l'étiquette de favori. Troisième de la dernière Coupe du monde en Suède, elle a, de plus, la chance d'organiser la phase finale à quatre équipes. En quarts de finale, elle a atomisé la Grèce au Parc (7-1) avant de ramener le nul d'Athènes (1-1).

En demi-finale, contre la Yougoslavie, la France mène 4-2 à un quart-d'heure de la fin de la rencontre. Elle va pouvoir jouer "sa" finale. Vincent (12e), Heutte (43e, 62e) et Wisnieski (53e) ont trompé la vigilance de Soskic. Le dernier but, est entaché d'un tel hors-jeu que François Heutte, seul devant la cage yougoslave, s'est arrêté. C'est un photographe, comprenant l'erreur de l'arbitre belge, qui lui crie : " Marque François marque ! " Alors, sans y croire, Heutte pousse la balle, marque et déclenche une saine colère chez les Yougoslaves. Les Tricolores s'effondrent et Lamia encaisse 3 buts en ... 3 minutes. La France perd (4-5). L'absence de Kopa, Fontaine et Piantoni s'est cruellement fait sentir.

Dans l'autre demi-finale, à Marseille, l'URSS ne fait pas de détail et dispose facilement de la Tchécoslovaquie (3-0). Le public Français découvre Ivanov, auteur d'un doublé, et Ponedelnik l'autre buteur. Yachine fait des merveilles derrière sa défense.

L'équipe de France est sacrément chamboulée pour le match de classement disputé au Vélodrome. Lamia est remplacé par le gardien du Racing, Jean Taillandier. Robert Jonquet vient "fêter" sa 58e et dernière sélection. Siatka et Douis sont intégrés. Toutefois, le coeur n'y est plus, et devant seulement 9 438 spectateurs, la France s'incline logiquement (0-2).


LA FINALE
La finale est d'un excellent niveau. Seulement, 17 966 spectateurs ont pris place au Parc des Princes et assistent à une belle démonstration de football. Le jeu léché et la finesse yougoslaves résistent longtemps au réalisme physique et à la fluide circulation de balle des Soviétiques. Galic ouvre la marque à la 41e minute pour les Yougoslaves. L'ailier Metreveli remet les deux équipes à égalité (49e). C'est le moment choisi par Yachine pour déployer toute l'étendue d'un immense talent, celui d'un des cinq meilleurs gardiens de l'histoire du football. Il annihile toutes les occasions de la Yougoslavie. Les deux équipes ont recours à la prolongation. Ponedelnik, encore lui, donne la victoire à ses coéquipiers (113e). Le capitaine Igor Netto peut recevoir la première Coupe d'Europe des nations, dans l'indifférence ...


L'EQUIPE-TYPE
Yachine (URS) - Durkovic (YOU), Masopust (TCH), Novak (TCH) - Metreveli (URS), Netto (URS), Sekularac (YOU), Kostic (YOU) - V. Ivanov (URS), Galic (YOU), Ponedelnik (URS).


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