Histoire de l'hydromel

  Tantôt sec et pétillant, tantôt doux, ce produit était autrefois considéré comme le vin des Dieux. Il fait un agréable apéritif et peut remplacer un vin. En respectant certaines règles, chacun peut produire de l'hydromel pour sa consommation propre.
  Une des premières recettes écrites vient d'Aristote en 350 av.J-C. Le mot « hydromel » vient du grec et désigne les éléments qui le composent: l'eau (hudôr) et le miel (meli). Comme les romains, les Grecs ajoutaient du miel dans leurs vins pour les adoucir (le mélange s'appelait alors oenomel ou mulsum) et du miel dans l'eau ou dans le jus de fruit (breuvages nommés aquamulsa et melomeli).
  Pour les peuples du Nord (Vikings) et pour les Germains, l'hydromel symbolisait la force et l'immortalité. Au Danemark, des restes de boissons au miel ont été découverts au fond d'une coupe, dans une tombe datant de l'âge de bronze, et la traditionnelle « lune de miel » des Nordiques est la provision de vin de miel, suffisante pour un mois lunaire, offerte aux jeunes époux.
  Au Moyen Âge, l'hydromel était une boisson très courante dans les pays de l'Est. Les Prussiens utilisaient le terme meda, très proche du mead (« hydromel » en anglais) actuel.
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