Comme dans de nombreux pays africains, des groupes rebelles terrifient la population.
Causes : la religion ou ethnies différentes
Ces groupes rebelles causent souvent des guerres civiles et pour ne pas revoir les massacres du Rwanda ou encore de la somalie, les ministres se mirent d'accord sur le fait qu'il fallait intervenir!
Ils dépêchèrent sur le territoire ivoirien de nombreuses unités
Les légionnaires furent les premiers sur place
Les objectifs de la légion étrangère étaient simples : empêcher la progression des rebelles en plaçant des check-point (point de contrôle surveillé par l'armée française) sur les grands axes de communications (entre Bouaké et Yamoussoukro)
Pour y' arriver, ils disposaient bien sûr de VAB, VBL ainsi que des chars à roues (6x6 Sagaie)
Enfin, l'armé déploya aussi ses forces aériennes avec des C-130, des gazelles canons et de reconnaissance ainsi que des Puma charger de transporter les troupes de l'aéroport au lieu X (L'objectif) C'est grâce au DAOS du COS que toutes ses forces aériennes furent mises à disposition, de plus des avions de la marine nationale fournissait de nombreuses informations sur l'avancement des troupes rebelles vers les postes de contrôle français.
C-130
L’évacuation
Dès le début de l’opération licorne, les autorités françaises avaient décidé de faire évacuer tous ressortissants français de la côte d’Ivoire.
Mais la difficulté venait de l’écart entre les habitants. Mais la mission était primordiale car les rebelles s’en prenaient aux civils français, pris en otages.
Prendre en otages les français fut une très bonne manière de faire pression sur la France pour le retrait de leur troupe. Mais grâce à la rapidité d’actions de l’armée française, elle permit d’éviter tous dérapages.
La deuxième grande missionfut de porter assistance et secours aux troupes ivoiriennes qui n’étaient pas très structurées et n’ayant pas assez d’équipements ainsi que d’hommes qualifiés pour assurer les grandes taches.
Pour aider L’état ivoirien, l’armée française décida de bloquer l’avancer des rebelles afin des les empêcher de prendre d’autres villes et ainsi que de ne pas laisser encercler la très importante ville Yamoussoukro.
L’avantage de l’armée française était que les grands axes de communication avaient de longe pistes (500 mètres à 1km) ce qui permettait de voir les rebelles et répondre par des tirs de missiles ERYX ou tirs par des chars sagaie
Missiles Eryx
Type : Sol-sol Courte Porté
Porté maxi : 600 mètres
Guidage : Filoguidé
Situations : Cdé. : 50.000 ex- 7 pays
Situation en service : en Sce 1993
Origine : Aérospatial
Expulsion des mercenaires:
Etant donné que les autorités ivoiriennes étaient complètement dépassées au début du conflit.
Ceux-ci n’ésitèrent pas engager des mercenaires. Mais ses mercenaires se révélèrent très dangereux surtout quand ils utilisaient des hélicoptères(MI-24) en faisant des erreurs de tirs et tuant ainsi de nombreux civils.
C'est pour cela que les autorités françaises demandèrent l'expulsion de ses mercenaires avant l'arriver des troupes.
MI-24
Puissance ennemie :
Au début , les rebelles voulurent tester la puissance de l’armée française en lançant des attaques avec environ une vingtaines d’hommes, le plus souvent armée de PK , AK-47 ou encore des vieux pistolets mitrailleur russes mais ainsi que de terrible RPG-7
Les RPG-7 étaient capables de détruire des VBL ou encore des P4 français
Division des groupes rebelles
- MPIGO: Mouvement populaire ivoirien du grand-ouest. - MJP: Mouvement pour la justice et la paix. - MPCI: mouvement patriotique de Côte d'Ivoire.
Ce fut à cause de l’attaque des rebelles le 19 septembre 2002, avec la mort du ministre de l’intérieur ivoirien et de la naissance de poches de résistances dans la ville de Bouaké( violences urbaines dans les bidonvilles) qui déclancha cette guerre et ce conflit
Mais la résistance était lancée et en quelques jours plus tard les rebelles réussirent à prendre la moitié du pays. Au fur et à mesure de leur progression les rebelles pillaient l'armement des casernes militaires et des gendarmeries abandonnées
Les rebelles avaient comme objectif de prendre la capitale du pays Abidjan qui pour eux représentait la victoire et la fin du conflit
Mais grâce à l'arriver des détachements français cette prise de la capitale fut impossible.
Déploiement français :
Le premier acte français fut de protéger l’aéroport comme soutiens des lanceurs MILAN et des TE (tireur d’élite) avec des fusils Hécate II
Ce déploiement de force ne fut pas inutile car des attaques de rebelles ont été repoussées grâce à ses positions de TE et MILAN.
. Les unités présentent lors du conflit :
- 2ème REP - 1er RCP - 8ème RPIMa - 2ème RIMa - des GCP et des éléments du COS
L'opération Licorne fut un grandsuccès pour l'armée française
Les autorités ont réussi à créer des textes séparant les pouvoirs entre rebelles et armée ivoirienne, aussi les deux camps devraient se retrouver pour gouverner le pays,
L’intervention française à permis de créer un processus de paix, même si la réconciliation nationale prendra du temps à se mettre en place.
Mission principale
La mission principale était de s’interposer pour éviter tous massacres entre ethnies et ainsi laisser le pouvoir aux forces ivoiriennes même si l'armée française en est pour beaucoup dans la stabilisation de la crise en Côte d'ivoire.