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Inné ou acquis ? L’ADN de l’entrepreneur décodé - On ne naît pas entrepreneur, on le devient - EY - France

Inné ou acquis ? L’ADN de l’entrepreneur décodéOn ne naît pas entrepreneur, on le devient

Comment les grandes entreprises peuvent-elles conserver leurs “intrapreneurs” ?

Les “intrapreneurs” sont bien souvent ravis de bénéficier de l’infrastructure technique et marketing des grandes entreprises, mais ces dernières doivent veiller à ce qu’ils aient envie d’y rester et qu’ils n’aient pas l’intention de créer leur propre entreprise, emportant avec eux leurs idées ainsi que les collaborateurs les plus créatifs. Le cas des fondateurs d’Adobe Systems, John Warnock et Charles Gescheke, est un exemple classique d’effort “intrapreneurial” raté. Estimant que leurs idées n’avaient pas le soutien nécessaire, ils ont quitté leur ancien employeur dans les années 80 pour créer leur propre société. Aujourd’hui, Adobe affiche un chiffre d’affaires annuel de plus de 3 milliards de dollars. Il est donc fondamental de faire une place aux “intrapreneurs” au sein des grandes entreprises, mais aussi de les inciter à rester, notamment en leur offrant un plan de carrière bien défini.

Les sociétés qui emploient des scientifiques utilisent souvent des “échelles techniques” pour leur permettre de faire ce qu’ils font le mieux, tout en leur offrant des fonctions administratives s’ils sont intéressés par des postes de direction. Ron Pierantozzi, maître de conférences adjoint à la Wharton School et directeur chez Cameron and Associates LLP, cabinet de conseil spécialisé dans l’innovation à Philadelphie, affirme que les entreprises devraient mettre en place ce genre de système pour les innovateurs.

Un système de récompenses peut être efficace : 3M récompense ainsi les “intrapreneurs” lorsque les ventes de nouveaux produits atteignent 2 millions de dollars aux États-Unis ou 4 millions de dollars dans le monde, et offre une autre récompense pour l’innovation technique. Les lauréats sont considérés comme des “scientifiques d’entreprise”. De plus, les “intrapreneurs” peuvent participer à des forums technologiques ou de R&D exclusifs dont on ne peut devenir membre que sur invitation, ce qui est gratifiant.

A ce sujet, voir l’étude Igniting innovation: how hot companies fuel growth from within, Ernst & Young, November 2010.)

- Il n’y pas de gène de l’entrepreneur

- La plupart des entrepreneurs ont fondé leur première entreprise avant l'âge de 30 ans.

- Plus de la moitié des entrepreneurs ont créé leur entreprise après avoir été employés

Les recherches menées depuis des décennies sur le sujet n’ont pas permis de s’accorder sur une définition précise de l’entrepreneuriat.

Les entrepreneurs sont tantôt décrits comme des preneurs de risques, tantôt comme des innovateurs, des opportunistes audacieux ou encore d’infatigables catalyseurs de changement. Certains commentateurs affirment que les entrepreneurs naissent avec des traits de caractère uniques qui les différencieront toujours des dirigeants d’entreprises plus traditionnels : disposition à prendre des risques, volonté de saisir des opportunités, ouverture au changement... autant de comportements relatifs à la gestion d’entreprise qui caractérisent de nombreux créateurs d’entreprise.

Age à la première création d’entreprise

Plus de la moitié des 685 entrepreneurs interrogés dans le cadre de notre enquête, ont créé leur première entreprise avant l’âge de trente ans.

A quel âge avez-vous créé votre première entreprise

Graphique 1 : A quel âge avez-vous créé votre première entreprise ?

Les entrepreneurs interrogés indiquent qu’une expérience en entreprise, quelle qu’elle soit, constitue une base fondamentale permettant d’augmenter les chances de réussite des futurs projets entrepreneuriaux.

A toujours été dirigeant ou a quitté une entreprise

De nombreux répondants citent l’expérience en entreprise comme une formation importante. Interrogés sur le facteur ayant le plus contribué à la réussite de leur entreprise, ils classent en tête leur “expérience en tant qu’employé”, puis l’enseignement supérieur.

A toujours été dirigeant ou a quitté une entreprise

Graphique 2 : Avez-vous créé votre entreprise après une expérience en tant que salarié ou avez-vous toujours dirigé votre propre entreprise ?

Facteurs clés de succès

“Les entrepreneurs ont clairement un avantage s’ils ont une expérience antérieure en entreprise”, affirme Arnaud Vaissié, PDG d’International SOS, leader mondial en services d’assistance médicale et de sécurité. Mais en même temps, "plus ils attendent, plus ils ont à perdre". En effet, l’expérience en entreprise et l’ascension professionnelle peuvent réduire la probabilité que des salariés franchissent le pas et créent leur propre société.

Facteurs clés de succès

Graphique 3 : Quel type d’enseignement ou source d’apprentissage vous a apporté les compétences nécessaires pour créer une entreprise performante ?

De nombreux professionnels ont du mal à franchir le cap, car ils pensent qu’ils ont trop à perdre. Mais l’expérience que les employés gagnent au début de leur carrière est fondamentale et n’a pas de prix.

Même s’il est nécessaire de prendre des décisions de carrière au bon moment, il est également indispensable d’avoir une vision à long terme pour réussir.

 Les “intrapreneurs”

Comment les grandes entreprises peuvent-elles conserver leurs “intrapreneurs” ?

Les “intrapreneurs” sont bien souvent ravis de bénéficier de l’infrastructure technique et marketing des grandes entreprises, mais ces dernières doivent veiller à ce qu’ils aient envie d’y rester et qu’ils n’aient pas l’intention de créer leur propre entreprise, emportant avec eux leurs idées ainsi que les collaborateurs les plus créatifs. Le cas des fondateurs d’Adobe Systems, John Warnock et Charles Gescheke, est un exemple classique d’effort “intrapreneurial” raté. Estimant que leurs idées n’avaient pas le soutien nécessaire, ils ont quitté leur ancien employeur dans les années 80 pour créer leur propre société. Aujourd’hui, Adobe affiche un chiffre d’affaires annuel de plus de 3 milliards de dollars. Il est donc fondamental de faire une place aux “intrapreneurs” au sein des grandes entreprises, mais aussi de les inciter à rester, notamment en leur offrant un plan de carrière bien défini.

Les sociétés qui emploient des scientifiques utilisent souvent des “échelles techniques” pour leur permettre de faire ce qu’ils font le mieux, tout en leur offrant des fonctions administratives s’ils sont intéressés par des postes de direction. Ron Pierantozzi, maître de conférences adjoint à la Wharton School et directeur chez Cameron and Associates LLP, cabinet de conseil spécialisé dans l’innovation à Philadelphie, affirme que les entreprises devraient mettre en place ce genre de système pour les innovateurs.

Un système de récompenses peut être efficace : 3M récompense ainsi les “intrapreneurs” lorsque les ventes de nouveaux produits atteignent 2 millions de dollars aux États-Unis ou 4 millions de dollars dans le monde, et offre une autre récompense pour l’innovation technique. Les lauréats sont considérés comme des “scientifiques d’entreprise”. De plus, les “intrapreneurs” peuvent participer à des forums technologiques ou de R&D exclusifs dont on ne peut devenir membre que sur invitation, ce qui est gratifiant.

A ce sujet, voir l’étude Igniting innovation: how hot companies fuel growth from within, Ernst & Young, November 2010.)

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