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Le Guide du Néophyte en Bourse
 


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Le dividende

Chaque année, généralement de juin à juillet, les sociétés cotées en Bourse distribuent une partie de leurs bénéfices sous forme de dividendes. Cette rémunération de l'actionnaire prend de plus en plus d'importance dans des marchés chahutés.

LEXIQUE  

- Acompte sur dividende : avance sur le dividende versée avant l'approbation des comptes de l'exercice.

- Avoir fiscal : ce mécanisme permettant d'éviter la double imposition des résultats de la société (une fois à l'IS, une fois à l'impôt sur le revenu de l'actionnaire) va disparaître l'an prochain.

- Dividende prioritaire : dividende prélevé sur le bénéfice distribuable avant toute autre affectation

Le dividende est la part du bénéfice net distribuée chaque année aux actionnaires, variable en fonction des résultats de l'entreprise. Les actions sont d'ailleurs dites valeurs à revenu variable (à la différence des obligations, valeurs à revenu fixe, pour l'essentiel). Le dividende constitue la rémunération de l'actionnaire. Son montant est proposé par le conseil d'administration et approuvé par l'assemblée générale, qui ratifie les comptes de l'exercice clos. Il est payable dans un délai de neuf mois après la clôture de l'exercice. Les dividendes des sociétés cotées sont le plus souvent payés en juin et en juillet (parfois avec un acompte versé en début d'année).

Comment est-il payé ?

Il est généralement payé en numéraire, mais il peut aussi être payé en actions nouvelles, si l'assemblée générale a approuvé cette option. Dans ce cas, le prix de l'action est au moins égal à 90 % de la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision de l'assemblée, moyenne diminuée du montant net du dividende. Dans certains cas, un dividende majoré peut également être attribué à tout actionnaire qui justifie, à la clôture de l'exercice, d'une inscription nominative de ses titres depuis au moins deux ans. Mais cette « prime de fidélité » ne peut dépasser 10 % du montant du dividende.

Qui le perçoit ?

Tout actionnaire, domicilié en France ou non, a droit au dividende, lorsque les résultats le permettent. Pour une valeur cotée au comptant, il suffit d'être propriétaire de l'action avant le détachement du coupon. Et pour une valeur négociée au service de règlement différé, il faut avoir acquis le titre lors de la liquidation boursière précédant le détachement.

Que signifie « pay-out » ?

Le pay-out d'une société est la part du bénéfice réalisé, exprimée en pourcentage, qu'elle distribue à ses actionnaires sous forme de dividendes. Plus ce ratio est élevé, plus la société est généreuse à l'égard de ses actionnaires (il se situe entre 30 et 40 % pour les valeurs françaises traditionnelles - hors technologiques). Mais un ratio faible n'est pas forcément un signe négatif pour les actionnaires. Il peut signifier, en effet, que la société privilégie ses investissements. Le rendement d'une action est calculé à partir du dividende qu'elle verse, rapporté au cours de Bourse. Ce ratio est souvent pris en compte par les gérants, surtout par les adeptes de la gestion value et stock picking, qui privilégient les valeurs solides, généreuses avec leurs actionnaires. Ces professionnels estiment que le rendement d'un titre constitue à lui seul une part non négligeable de la valorisation de l'action. En effet, une entreprise qui verse régulièrement de copieux dividendes fidélise ses actionnaires et évite des soubresauts boursiers -

Le régime à part des foncières

Les sociétés foncières cotées ont, dans leur majorité, adopté le statut fiscal de société d'investissement immobilier cotée (SIIC). Les dividendes versés en 2004 ont été affectés par les particularités de ce statut. Les foncières doivent distribuer au moins 85 % de leur résultat courant et 50 % des plus-values de cession. Mais le bénéfice lui-même est touché par la progression des amortissements liée à la réévaluation des actifs. En lui-même, le statut des SIIC va dans le sens d'une hausse de la distribution des bénéfices. Même s'il apparaît à un moment où les résultats de revente d'immeubles risquent de diminuer, il semble que le dividende des SIIC sera supérieur à ce qu'aurait été celui des mêmes foncières sans le nouveau statut.

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