Site de conseils boursiers
  PARIS 16/01/2005  18:44 Retour Accueil
Le Guide du Néophyte en Bourse
 


  Fiche valeur multiple

CAC40 l Nasdaq l DJIA
Graphique intraday du CAC 40
 Cac40 3 854,60
+0,53%
 Nasdaq 2 087,91
+0,84%
 Dow Jones 10 558,00
+0,50%
Cotations
  Palmarès
Cote de A à Z
Sicav et FCP
Warrants
A suivre
  Opérations sur titres
Actualités des sociétés
Actu/Conseils
  Tableau de suivi
Toute l'actualité
Conseils
Daytrading
Dossiers
Librairie en ligne
  Bourse de A à Z Patrimoine et Fiscalité
L'histoire des bourses
Accès multicanaux
  La vie financière GPRS
Minitel 3615 LAVF
08 92 68 04 84
Magazine
  La dernière édition
Service abonnement
Archives
Evénements
  Evénements
La Vie Financière




La fréquentation de ce site est certifiée par l’OJD
 
  Accès Membres :

Le Guide du Néophyte en Bourse
Les clés de la bourse
Les titres cotés
Intervenir en Bourse
L'évaluation des actions
La gestion collective
Sélectionner un OPCVM
Les styles de gestion
L'épargne à long terme
Fiscalité
Les raisons d'investir en bourse




Les « trackers »

Arrivés en France en 2001, les trackers sont des OPCVM reproduisant à l'identique des indices. Beaucoup moins chers que les fonds indiciels classiques, ils sont de plus en plus appréciés de la clientèle institutionnelle mais aussi des particuliers.

À SAVOIR

- Il peut paraître saugrenu de jouer les indices. Ceux qui souhaitent diversifier leurs investissements et parier sur un redressement des marchés à plus ou moins long terme ont pourtant ici des outils de premier ordre avec, à la clé, de très faibles frais pour une réactivité importante. Prudence, toutefois, dans ce type de stratégie, extrêmement spéculative !

REPÈRES  

- Encours des trackers : 14,6 milliards d'euros à fin septembre 2004, en hausse de 30 % depuis le début de l'année.

- 38 % des échanges sont inférieurs à 5 000 euros, 37 % sont compris entre 5 000 et 50 000 euros ; la part des petits ordres a crû par rapport à l'an passé, preuve que ce produit se démocratise.

Les trackers sont des OPCVM exclusivement constitués de valeurs composant différents indices français ou étrangers. Arrivés en France en janvier 2001, ils ont eu un assez vif succès avant de subir le ralentissement des transactions enregistrées sur tous les autres marchés. Ils ont d'ailleurs assez bien résisté à la crise boursière, avec des encours en croissance régulière depuis le début de l'année. L'un des deux plus gros trackers américains, le QQQ, indexé sur le Nasdaq 100, est ainsi la valeur la plus traitée outre-Atlantique (3,1 milliards de dollars par jour). De son côté, le Master CAC 40 (commercialisé exclusivement par Lyxor Asset Management (Société générale) s'inscrit comme la quarante-troisième action, en volume de négociations, à Paris.

Les « trackers », ou ETF

L'appétit des investisseurs pour ce type de produits est vif. Il faut dire que les trackers, ou ETF (Exchange Traded Funds) , ont su séduire une clientèle de professionnels soucieux de profiter de certaines aberrations de marchés ou de couvrir certaines positions, mais aussi des particuliers voulant profiter des fortes volatilités constatées sur les indices. Forts de ce constat, de nombreux établissements bancaires comme Axa, Crédit lyonnais, Dexia, Barclays ou UBS proposent ces produits.

Combien ça coûte ?

A objectifs de gestion similaires (stricte réplication d'un indice) et à fiscalités identiques (celle des OPCVM éligibles au PEA), les trackers affichent des coûts deux à trois fois moins élevés que les sicav. Pas de frais d'entrée ni de sortie, frais de gestion minorés (0,5 % en moyenne, contre 1,3 % pour les sicav).

Comment les utiliser ?

Négociable en Bourse comme une action, le tracker peut être acheté et vendu au prix du marché, tout au long de la journée de cotation, sans aucune échéance ni montant minimal. Il est simple, actif et aussi performant qu'une action ordinaire. De la sorte, il peut être souscrit sur un compte titres classique ou, dans certains cas, dans le cadre d'un PEA. De plus, sa visibilité (celle de l'indice qu'il réplique exactement) est évidente. Le détenteur d'un tracker bénéficie d'une diversification instantanée (géographique et sectorielle), puisqu'il investit simultanément dans plusieurs titres. Ainsi les Ishares Euro Stoxx et Stoxx 50 commercialisés par Barclays Global investors permettent-ils de souscrire 50 actions en une transaction, limitant le nombre de lignes dans le portefeuille de l'investisseur et le coût de celui-ci.

A la différence des sicav que l'on paie cash, tous les trackers sont éligibles au SRD (service de règlement différé) et susceptibles de devenir des outils de spéculation. L'investisseur peut ainsi acheter ou vendre à découvert un titre, sous réserve d'une immobilisation en liquide représentant 20 à 25 % de la somme totale engagée. L'effet de levier que permet le SRD peut aller jusqu'à cinq fois.

L'étendue de la gamme

Aujourd'hui, l'investisseur français peut disposer de près de 45 trackers . Le CAC 40 Unit (Société générale), reproduisant l'indice CAC 40, est de loin le plus actif. Il existe toutefois de nombreux vecteurs pour jouer d'autres indices. L'an passé, un nouveau tracker est apparu. Il reproduit le FTSEurofirst 80, l'un des deux indices européens lancés au printemps 2003 par Euronext et FTSE, la société de services boursiers britannique (le second est le FTSEurofirst 100, comprenant 100 titres de la Communauté européenne). La gamme des produits européens s'élargit ainsi en France. Plus récemment, des trackers obligataires ont également été lancés. Ils reproduisent les performances des indices obligataires EuroMTS et permettent ainsi aux investisseurs d'accéder à de nouveaux segments.

Page Précédente du Guide du Néophyte en Bourse             Page Suivante du Guide du Néophyte en Bourse
Haut de Page du Guide du Néophyte en Bourse
Dossier supervisé par Pascale Besses-Boumard (Gestion collective) et Catherine Bozon (Bourse)
Les autres sites du Groupe : L'Expansion l L'Entreprise l L'Express l Lire
Copyright © 2002 - Mentions Légales - Avertissement - Information cookies
Cotations différées d'au moins 15 minutes pour les bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam
Cotations différées d'au moins 20 minutes pour les bourses de Londres, Nyse, Nasdaq, Amex.
Copyright © PARISBOURSE SBF SA. © MONEP SA. © SOCIETE DU NOUVEAU MARCHE. © MATIF.
Source Tenfore - Technologie SYMEX CHARTINVESTOR
Ce site respecte la loi Informatique et Libertés