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Le Guide du Néophyte en Bourse
 


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L'investissement programmé

Les plans d'investissement programmé permettent d'investir en atténuant les à-coups des marchés. Ils ne bénéficient d'aucun avantage fiscal. A moins de les loger au sein d'un PEA. Ils sont particulièrement intéressants en période de baisse des marchés.

À SAVOIR

- La constitution d'un capital est le premier attrait des plans d'investissement programmé. En plaçant 76 euros par mois pendant vingt-cinq ans, par exemple, c'est une somme d'environ 73 000 euros que peut espérer récupérer un épargnant à la sortie, si son investissement s'est apprécié de 8 % par an. Elle sera de 86 000 euros si le gain s'est établi à 9 %. Encore faudrait-il que la Bourse retrouve une certaine confiance pour envisager de tels scénarios. Dans le climat actuel, cette stratégie peut toutefois se révéler largement gagnante à long terme.

- Quels sont les frais ? Dans la majorité des cas, la formule est gratuite. Certains établissements prélèvent cependant des droits d'ouverture ou des frais de fonctionnement, mais offrent, en contrepartie d'autres avantages, comme la gratuité des droits d'entrée sur les sicav. Car, généralement, ce sont les frais perçus sur chaque fonds qui servent à rémunérer la banque. Ceux-ci évoluent, selon la nature de l'OPCVM, dans une fourchette de 0,2 à 3 %, les plus chers étant les fonds investis en actions. Mais quelques banquiers audacieux proposent désormais des PIP assortis de réductions sur les droits d'entrée des sicav. Voire totalement exonérés de frais de souscription...

 

Le souscripteur d'un plan d'investissement programmé (PIP) verse régulièrement sur une sicav ou un FCP une somme fixe. Chaque mois, ou chaque trimestre, il investit donc un montant identique qui lui donne droit à plus ou moins de parts de l'OPCVM choisi, selon l'évolution des cours. Si la Bourse monte, il obtient moins de titres. Si elle baisse, il augmente ses positions en obtenant plus de parts, pour un prix de revient moins élevé. Autrement dit, il lisse le coût d'acquisition de son investissement. Et atténue les effets négatifs d'une chute brutale des marchés. Cette technique bien connue des boursiers - se renforcer en période de baisse, pour diminuer le coût d'acquisition des actions - est, dans le cadre d'un PIP, automatique.

Quel produit choisir ?

Presque tous les établissements bancaires disposent aujourd'hui de leur propre formule. La majorité des plans donne accès à plusieurs OPCVM. Autrement dit, l'épargnant peut choisir le produit qui convient le mieux à ses objectifs (fonds obligataires, fonds actions euro, fonds actions internationales, sicav profilées...). Il peut même parfois panacher son investissement entre plusieurs OPCVM, sous réserve de respecter un montant minimal par fonds. D'autres plans, au contraire, sont adossés à des fonds qui leur sont spécifiquement consacrés. Parfois, la banque exige un versement initial qui, dans certains cas, peut être élevé. Mais, dans tous les cas, c'est d'abord la qualité de la gestion et les performances des fonds qui doivent guider le choix de l'investisseur.

Les atouts de ce type de plans...

Le premier intérêt des PIP réside dans leur grande souplesse. Les versements peuvent être interrompus à tout moment, sans pénalités (sauf exception). Le souscripteur peut aussi décider de changer d'OPCVM en cours de route, lorsque le programme l'y autorise. Surtout, les plans d'investissement programmé libèrent l'épargnant de tout souci de gestion puisque, une fois définies les modalités de versements, le processus est automatique. Enfin, il permet de se constituer un capital dans des conditions de relative sécurité.

... et leurs limites

La souscription d'un plan d'investissement programmé ne bénéficie d'aucune disposition fiscale spécifique. Lors de la revente, les plus-values réalisées sont imposables au taux de 27 % si l'ensemble des cessions de valeurs mobilières réalisées dans l'année excède un certain seuil (15 000 euros). Une solution : souscrire un PIP dans le cadre fiscal d'un plan d'épargne en actions (PEA), qui permet l'exonération totale des revenus et des plus-values après cinq ans de détention - hormis les prélèvements sociaux. Mais l'épargnant devra alors limiter son choix aux sicav et FCP éligibles au PEA, majoritairement investis en actions européennes depuis le 1er janvier 2003. Il lui faudra aussi attendre la clôture de son compte pour récupérer son capital.

Cela étant, la constitution d'un plan d'investissement programmé s'inscrivant dans une optique de moyen-long terme, il est tout à fait judicieux de le faire entrer dans l'enveloppe fiscale du PEA. D'autant que son ouverture récente aux valeurs de la Communauté européenne vous donne un large choix.

« A l'euro près » ou « parts entières »

Les plans d'épargne programmé en sicav ou FCP se divisent en deux catégories : ceux qui prévoient des investissements « à l'euro près ». Et ceux qui ne fonctionnent qu'en « parts entières ». Dans le premier cas, la totalité du versement est investie en parts d'OPCVM (qui sont alors divisées en centièmes ou millièmes de parts pour permettre un ajustement). Dans la seconde hypothèse, il subsiste toujours un reliquat, qui sera reporté d'un mois à l'autre. Mathématiquement, c'est la première formule qu'il faut retenir, car elle permet d'optimiser l'effet « lissage » de l'investissement.

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Dossier supervisé par Pascale Besses-Boumard (Gestion collective) et Catherine Bozon (Bourse)
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