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Divergences entre la France et le Japon sur la Chine et l'Iter
LEMONDE.FR | 27.03.05 | 16h25  •  Mis à jour le 28.03.05 | 08h11
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e président français a affirmé dimanche 27 mars à Tokyo que le Japon devait entrer au Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre permanent doté du droit de veto.

M. Chirac a rappelé que la France est "favorable à l'entrée du Japon et de l'Allemagne au Conseil de sécurité des Nations unies et naturellement d'y entrer avec la totalité des droits et obligations des membres du Conseil de sécurité, en particulier, bien sûr, le droit de veto".

"La France soutiendra concrètement la position du Japon, comme d'ailleurs la position de l'Allemagne dans cette affaire", a précisé le président français.

Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a proposé une profonde réforme du système des Nations unies, en particulier l'élargissement à 24 membres du Conseil de sécurité qui en compte actuellement 15 (dont cinq permanents avec droit de veto : Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie).La réforme proposée par Kofi Annan ne prévoit pas de doter les nouveaux membres du Conseil d'un droit de veto.

Mais Jacques Chirac et Junichiro Koizumi sont restés dimanche sur leurs positions quant aux deux dossiers controversés qui opposent Paris à Tokyo, la levée de l'embargo européen sur les livraisons d'armes à la Chine et le site du futur réacteur expérimental de fusion nucléaire Iter.

Le président français, qui effectue depuis samedi une visite officielle de trois jours au Japon, a eu dimanche soir ses premiers entretiens politiques à Tokyo en rencontrant pendant plus d'une heure le chef du gouvernement nippon.

Les deux dirigeants ont assuré, lors d'une conférence de presse commune, que les relations franco-japonaises étaient "excellentes", bénéficiant notamment de la très bonne image au Japon du président Chirac, qui voue une passion ancienne à ce pays.

Cela n'a toutefois pas suffi à surmonter le contentieux entre la France, et plus largement l'Union européenne, et le Japon, à propos de la levée de l'embargo européen sur les ventes d'armes à la Chine et d'Iter.

M. Chirac, principal avocat de la levée de l'embargo européen, a essayé de rassurer le Japon mais a jugé que cette mesure était "légitimement revendiquée par la Chine" car, selon lui, les conditions ont changé depuis 1989.

L'embargo avait été imposé à la Chine après la répression sanglante du mouvement pro-démocratique du printemps 1989 à Pékin.

En décembre dernier, les chefs d'Etat et de gouvernement des 25 avaient mandaté leurs ministres des affaires étrangères pour aboutir à un accord sur la levée de l'embargo avant la fin juin.

Le président français a en particulier fait valoir à M. Koizumi que la décision de l'UE "n'était pas de nature à changer les exportations d'armes ou de technologies sensibles vers la Chine" car celles-ci "sont soumises, d'ores et déjà en Europe, à des contraintes et des règles qui ne peuvent pas être enfreintes".

INQUIÉTUDES JAPONAISES

Cette argumentation n'a, semble-t-il, pas convaincu le premier ministre japonais. Il a en effet réitéré les inquiétudes du Japon, qui s'oppose avec les Etats-Unis à la levée de l'embargo par crainte d'un déséquilibre des forces en faveur de la Chine dans la région.

"Le Japon est inquiet de la levée de l'embargo et nous sommes fortement opposés à cette décision européenne", a-t-il lancé.

Sur Iter, le futur réacteur nucléaire expérimental, M. Koizumi a également assuré que le Japon n'avait "nullement l'intention de renoncer" au site nippon de Rokkasho-mura. "Nous sommes convenus de poursuivre nos pourparlers en la matière pour parvenir à une solution qui soit acceptable pour nos deux parties".

Les dirigeants de l'UE ont décidé, le 23 mars à Bruxelles, de commencer la construction d'Iter sur le site de Cadarache (sud de la France) d'ici à la fin 2005 et ont donné jusqu'au mois de juillet au Japon pour trouver un compromis.

L'UE est soutenue par la Russie et la Chine alors que le Japon a l'appui des Etats-Unis et de la Corée du sud.

M. Chirac s'était montré plus optimiste, en affirmant que le Japon avait fait des propositions - qu'il n'a pas précisées - "de nature à permettre un accord".

Auparavant, Jacques Chirac avait visité dans la matinée l'exposition universelle Aïchi 2005, qui vient de s'ouvrir près de Nagoya (centre) sur le thème du développement durable, un thème cher au président français.

"Le développement durable est probablement l'un des problèmes les plus obsédants de notre siècle", a déclaré le président français après avoir visité les pavillons japonais et français.

"Ce siècle est certainement le dernier à pouvoir soit réagir, soit se laisser aller avec toutes les conséquences que cela peut comporter", a-t-il ajouté.

Avec AFP
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Conférence de presse commune entre le président français Jacques Chirac (g) et le premier ministre japonais Junichiro Koizumi (d), le 27 mars à Tokyo. | AFP/PATRICK KOVARIK
AFP/PATRICK KOVARIK
Conférence de presse commune entre le président français Jacques Chirac (g) et le premier ministre japonais Junichiro Koizumi (d), le 27 mars à Tokyo.

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