dimanche 20 Mars 2005
Recherchez

Accédez aux archives du Monde
depuis
 
A la Une
Le Desk
International
Europe
France
Société
Carnet
Régions
Entreprises
Finances
Médias
Horizons
Météo
Aujourd'hui
Sports
Sciences
Culture
* Rugby
* Irak 2003-2005
Opinions
Forums
Blogs
Chats
Sondages
Météo
Cinéma
Livres
Culture
Aujourd'hui
Examens 2005
Savoirs
Jeux / mots croisés
Aide
Emploi
Immobilier
Auto-moto
Le Desk
Images du jour
Les dépêches
Les vidéos
Les titres du Monde
La Une en 8 clics
Le Monde en PDF
Check-list
Que dit Le Monde ?
La 12:15
Les titres du jour
Multimédia
Dessins
Images d'actualité
Bande-son
Dossiers
Thématiques
Repères
Cyberadresses
Annales du bac
Base élections
Verbatim
Un double "diagnostic sur la France 2005"
LE MONDE | 19.03.05 | 22h14

Augmentez la taille du texte
Diminuez la taille du texte
Imprimez cet article
Envoyez cet article par e-mail
Classez cet article
oici des extraits du "diagnostic sur la France 2005", présenté par Martine Aubry, Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn comme une première étape d'élaboration du projet socialiste pour 2007 (1) et de la contribution (2) que lui oppose le courant minoritaire Nouveau Parti socialiste (NPS).

Mondialisation

(1) ­ Nous sommes entrés dans une phase nouvelle de la mondialisation, celle de la constitution d'une économie-monde. La compétition devient plus intense et concerne désormais l'ensemble des systèmes économiques et sociaux. Mais cette mondialisation n'est en rien homogène. D'un côté, elle produit des inégalités à mesure qu'elle crée des richesses puisqu'elle repose sur une organisation hiérarchisée et sur des interdépendances définies par les Etats les plus puissants et les multinationales. De l'autre, elle présente des opportunités réelles. L'ouverture des marchés à l'échelle mondiale porte un grand potentiel de croissance.

(2) ­ Le premier effet de la mondialisation libérale a d'abord été de donner un nouveau visage à l'ordre capitaliste qui a changé de nature. Un nouvel ordre économique mondial s'est installé, caractérisé par une polarisation économique autour des entreprises transnationales, nouveaux maîtres du monde, qui imposent leur loi à des concurrents, aux consommateurs, aux Etats et aux institutions nationales.

La conjonction de l'explosion démographique et de l'épuisement prévisible des ressources de combustible fossile entraîne un choc énergétique qui met directement en cause le mode de développement industriel dominant. La croissance économique pour elle-même apparaît comme insoutenable. Il faut donc la faire évoluer vers un développement soutenable et durable.

Europe

(1) ­ L'Europe est au cœur de notre combat politique. Elle souffre essentiellement d'un manque de volonté politique. Les problèmes sont connus : l'insuffisance du budget européen, l'absence d'une réelle politique industrielle, les désaccords sur l'harmonisation des droits sociaux et fiscaux et les divisions sur la politique étrangère. Le traité constitutionnel est l'étape nécessaire pour trouver un nouvel élan politique.

(2) ­ Le projet européen est dans l'impasse. L'Europe à laquelle nous avions assigné la mission de bâtir les règles, les protections et les droits que les citoyens et les salariés européens ne peuvent plus attendre de leurs Etats nationaux, trop faibles face à la mondialisation libérale, agit à rebours de sa vocation. L'emblème du virage idéologique libéral de la construction européenne est la directive sur les services, dite directive Bolkestein.

Inégalités sociales

(1) ­ Nous sommes dans une société fragmentée. Cela demande de faire évoluer notre grille d'analyse, qui date des années 1970, 1980. Mais si nous ne pouvons plus parler de classes au sens propre, il y a bien des principes collectifs d'organisation et de domination à l'œuvre. Ils recoupent évidement les inégalités sociales.

(2) ­ Les travailleurs ayant un revenu de 1,5 smic sont les seuls à ne pas avoir bénéficié de la création de richesses depuis dix ans et sont tombés dans un étau social. Contrairement à l'image véhiculée d'une atomisation des intérêts sociaux, il est à rappeler que les deux tiers des 25 millions de salariés français partagent une commune condition sociale : laissés-pour-compte de la politique, mais contributeurs essentiels au financement de la sphère publique. C'est cette catégorie (...) qu'il faut chercher à réassocier à un projet collectif d'avenir.

Article paru dans l'édition du 20.03.05
Classez cet article
Recommandez cet article
Imprimez cet article
Envoyez cet article par e-mail
Le Monde.fr : La Mini-Une
EN UNE EN CE MOMENT
ET AUSSI
Chat Tchétchénie : quel avenir pour une solution politique ?

Salaires hommes-femmes : égalité à l'horizon 2010 | Dessins du jour
25 mars 2005
Ventre du "Monde" La reine d'Angleterre et le gotha d'outre-Manche subventionnés par la PAC

Le Monde.fr : France
 
    
» Abonnez-vous 15€ par mois.
Découvrez nos meilleures offres

» Gérez votre abonnement.
» A la une
» Le Desk
» Opinions
» Archives
» Forums
» Blogs
» Examens
» Culture
» Finances
» Météo
» Carnet
» Immobilier
» Emploi
» Shopping
» Aide
» Newsletters
» RSS
 © Le Monde.fr | Conditions générales de vente | Qui sommes-nous ? | Aide