RAPPORTS SUR LES DROITS DE LA PERSONNE: LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES EN ISRAEL
janvier 1995
ANNEXE II : A PROPOS DE CERTAINES SOURCES CHOISIES
Les renseignements sur les sources suivantes sont tirés de documents fournis par les organisations nommées. Les membres de ces organisations, qui ont fourni des renseignements à la DGDIR dans des entrevues au téléphone, sont nommées pour chaque groupe concerné.
Association of Rape Crisis Centres in d'Israël (Association des centres d'aide aux victimes de viol en Israël) (ARCCI)
Fondée en 1990, l'ARCCI reçoit de l'aide financière du New Israel Fund. Les données figurant dans le rapport annuel de 1992 citées dans le présent document [traduction] « sont établies à partir des appels qu'ont reçus les centres d'aide aux victimes de viol au cours de l'année 1992 » ( ARCCI 1993, dans la note de l'éditeur, s.p.). D'après le rapport, [traduction] « les données [...] ne concernent que les personnes qui ont effectivement demandé l'aide de centres de victimes pour viol et qui ne constituent pas nécessairement un échantillon représentatif de l'ensemble des victimes de crimes sexuels » (ibid.). Les versions anglaise et arabe du rapport sont des traductions condensées du rapport original en hébreu (ibid.).
Nili Nimrod est coordonnatrice au sein de l'ARCCI.
Israel Women's Network (Réseau des femmes Israëliennes) (IWN)
Selon la brochure The Israel Women's Network for Justice and Equality, l'IWN est une [traduction] « coalition non partisane de femmes israéliennes représentant des opinions politiques et des orientations religieuses très diverses [...] » ( s.d., 1). [traduction] « Les membres et les membres associés de l'IWN comprennent plus de 1 500 femmes israéliennes, dont des professionnelles, des femmes exerçant des fonctions publiques et des leaders de la communauté [...] » (ibid., 3). [traduction] « C'est une organisation non gouvernementale sans but lucratif qui dépend de dons personnels ». (ibid., 5-9) L'IWN publie plusieurs documents dont un bulletin en hébreu et une publication trimestrielle en anglais (ibid., 9).
Rachel Benziman est avocate pour l'IWN à Jérusalem.
Ministry of Police, Jérusalem (Ministère de la police). 12 décembre 1993. Summary, Findings and Main Recommendations of the Report of the Ministry of Police Comptroller on the Subject of Police Handling of Domestic Violence.
Ce rapport préparé pour une conférence de presse du ministre de la Police a été envoyé par télécopieur à la DGDIR par le ministère de la Police. Selon le rapport, [traduction] « le phénomème de la violence familiale (entre conjoints) est complexe et compliqué » et [traduction] « en Israël, comme dans d'autres pays, la police a beaucoup de difficulté à traiter ces cas ». ( Ministère de la Police, 12 déc. 1993) Le rapport [traduction] « en examine les raisons et propose une façon différente d'aborder le phénomène » (ibid.).
Mouvement Na'amat des femmes au travail et des bénévoles (Na'amat Movement of Working Women and Volunteers)
Selon la brochure This is Na'amat, le Na'amat est [traduction] « le mouvement féminin le plus important d'Israël, avec 800 000 membres (Juives, Arabes, Druzes et Circassiennes) représentant toutes les composantes de la société israélienne » ( s.d., 1), dont la plupart sont des bénévoles (ibid., 16). L'organisation compte 100 succursales, [traduction] « affiliées à des conseils du travail locaux, dans les villes et colonies de tout le pays ». (ibid., 2) Il a également des filiales dans d'autres pays, dont les membres font partie du mouvement syndicaliste sioniste mondial (World Labour Zionist Movement) et de l'Organisation sioniste mondiale (ibid., 19).
Toujours selon This is Na'amat, des femmes arabes font partie du mouvement, et [traduction] « les représentants de ce dernier peuvent atteindre tous les secteurs de la collectivité - les femmes, les enfants, la famille -, Juives, Arabes, Druzes, Circassiennes et Bédouines » (ibid.). L'organisation gère des centres communautaires, notamment des centres pour la prévention de la violence familiale (Centre for the Prevention of Violence in the Family), et offre des services juridiques gratuits ainsi que des services éducatifs (ibid., 2-14; Na'amat 1991, 27). Le Na'amat s'occupe également de [traduction] « l'absorbtion des immigrants, avec l'aide de bénévoles et de professionnels, ainsi qu'avec celle du gouvernement, de l'agence juive (Jewish Agency) et des organismes de services sociaux, en vue de faciliter le processus d'absorbtion et d'intégration des Juifs de l'Union soviétique (Communauté des Etats indépendants), de l'Ethiopie et d'autres pays » (ibid., 17). Selon la brochure, le département de l'éducation idéologique (Ideological Education Department) du Na'amat a mis sur pied des [traduction] « séminaires spéciaux pour les immigrants russes, dans leur langue maternelle. Ces séminaires comprennent des conférences, des discussions, des périodes de questions et réponses sur des questions d'idéologie et de politique, ainsi que des séances d'information sur les droits, les responsabilités et le statut légal des femmes en Israël » (ibid., 14).
L'organisation publie un magazine 10 fois par an et un bulletin trimestriel en anglais, ainsi que des brochures en cinq langues et le « Yediot Na'amat », bulletin interne trimestriel en hébreu, en arabe et en russe (ibid., 18-19).
Ronit Lev-Ari est directrice du programme des centres de traitement et de prévention de la violence familiale du Na'amat (Centres for the Traitment and Prevention of Violence in the Family).
New Israel Fund (Nouveau fonds d'Israël)
Selon leurs propres termes, les responsables du New Israel Fund décrivent le NIF comme [traduction] « une action commune entreprise par des Israéliens, des Nord-Américains et des Européens pour renforcer la démocratie en Israël. Depuis sa fondation en 1979, il a fourni des fonds et de l'aide technique à plus de 200 organisations israéliennes sans but lucratif qui travaillent à la protection des droits civils et des droits de la personne, à l'amélioration du statut de la femme et à l'élimination des écarts sociaux et économiques et qui veulent faciliter la coexistence entre Juifs et Arabes ainsi que faire avancer le pluralisme et la tolérance » (NIF Report, hiver 1993-1994, 8).
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