Real: 100 ans bien fêtés !
03/12/2002
Par NICOLAS VIOT
De Sports.fr
Real Madrid-Olimpia Asuncion à la loupe
Chahuté en Liga, le Real Madrid s’est refait une santé mardi en enlevant à Yokohama face aux Paraguayens d’Asuncion (2-0) sa 3e Coupe Intercontinentale. Inspiré par le stade où il avait illuminé la finale de la dernière Coupe du Monde, Ronaldo a ouvert la marque avant que Guti ne conclue le score. Au palmarès, les Merengue succèdent au Bayern Munich et offrent à Zinédine Zidane son deuxième titre de champion du monde des clubs après celui conquis avec la Juventus en 1996.
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| Ronaldo a montré la voie en ouvrant la marque. |
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Quand le Real Madrid commence à jouer, on a parfois l’impression qu’il se moque de son adversaire. Il y a tant de facilité dans cette équipe, tant d’extraordinaires talents rassemblés, qu’une domination madrilène se transforme rapidement en humiliation. Mardi, à Yokohama, les valeureux paraguayens de l’Olimpia Asuncion ont fait face. Une nouvelle fois, Iker Casillas a dû sortir quelques belles parades après les habituelles erreurs défensives de son équipe. Mais pour contrer cette armada, il faut bien plus que quelques occasions éparses.
Ronaldo affûté, Figo retrouvé
Voir Cambiasso et Makelele relancer, Zidane et Figo organiser, Raul et Ronaldo percuter a émerveillé le public japonais. Et tandis que le phénomène brésilien est enfin apparu affûté, le club madrilène a également retrouvé le grand Luis Figo. C’est Ronaldo qui avait ouvert la marque en première période à l’issue d’un superbe mouvement collectif. En fin de match, Guti, quelques minutes après son entrée en jeu doublait la mise de la tête sur un centre au millimètre de Figo.
Le Real a véritablement offert un récital, tombant néanmoins parfois dans un excès de suffisance. Car le Real aurait pu l’emporter plus largement, en ne gâchant quelques occasions. Face à des adversaires plus efficaces et mieux organisés qu’Olimpia Asuncion, l’histoire n’aurait sans doute pas été la même pour les hommes de Del Bosque. Mais lorsque cette équipe entame sa partition, il s’agit bien de l’un des meilleurs onze rassemblé dans l’histoire du football.
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