Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte Envoyer cet article par couriel Imprimer cet article

Le Brésil évidemment !

25/06/2005 Par ERIC DELTOUR
De Sports.fr
Consulter aussi:
Allemagne-Brésil: Le match à la loupe

Même si l'Allemagne a longtemps contesté la suprématie de la Seleçao en revenant par deux fois au score grâce à Podolski et Ballack sur penalty, le Brésil a décroché (3-2) samedi, à Nuremberg, sa qualification pour la finale de la Coupe des Confédérations. Toujours aussi peu rassurant quant à leur assise défensive, les Auriverde ont une fois de plus profité à plein de leur perles offensives, Adriano auteur d'un doublé, et Ronaldinho buteur sur penalty. Dimanche (en direct sur notre site dès 18h), l'Argentine et le Mexique se disputeront l'autre billet pour la finale.

Adriano, auteur d'un doublé décisif pour la Seleçao. Adriano, auteur d'un doublé décisif pour la Seleçao.
Jurgen Klinsmann ne le sait que trop bien. Le chemin, qui mène la National Mannschaft vers « sa » Coupe du monde 2006, reste long et semé d'embûches. Et la tâche du sélectionneur allemand demeure tout aussi colossale. La défaite de ses joueurs samedi, à Nuremberg, face à une Seleçao plus que jamais fidèle à elle-même et à la réputation infernale de ses attaquants, n'a pu que conforter Klinsmann dans ses convictions.

Oui, cette équipe d'Allemagne aura fait naître tout au long de cette Coupe des Confédérations les promesses d'une formation en devenir, aux atouts et aux talents certains. Mais les difficultés demeurent à l'image d'une jeune génération encore perfectible à l'image d'une charnière centrale Huth-Mertesacker encore bien tendre pour museler à elle toute seule des talents du calibre de ceux composant le quatuor offensif brésilien reconduit samedi par Carlos Alberto Parreira.

Ballack, l'exorciste

Robinho, Kaka mais surtout Ronaldinho et Adriano: ils étaient tous là samedi sur la pelouse du Franken-Stadion de Nuremberg. Un arsenal tel qu'il a fini par avoir raison de toute la bonne volonté allemande. Cette équipe brésilienne, qui n'a pourtant qu'un très lointain rapport avec la fiabilité défensive de sa devancière de 2002, mais qui peut toujours compter sur l'apport décisif de ses artistes offensifs. Décriés en phase de poule pour un déchet trop important mais qui, à l'occasion de cette demi-finale, ont pris un malin plaisir à démentir un Franz Beckenbauer regrettant le peu d'allant de la Seleçao durant cette Coupe des Confédérations. Les douze frappes dont six cadrées des Auriverde contre deux au bénéfice des Allemands parlent d‘elles-mêmes.

Du talent pur comme sur cette lourde frappe décochée par Adriano des trente mètres sur ce coup-franc obtenu par Robinho, et sur lequel Lehmann, trompé par le contre de son mur, s'inclinait après vingt minutes de jeu (0-1, 22e). Un premier coup de pied arrêté de Ronaldinho cherchant la tête de Roque Junior avait bien failli tromper le gardien d'Arsenal, titularisé pour l'occasion aux dépens de Kahn au nom de l'alternance prônée par Klinsmann (13e). Les Brésiliens avaient à peine eu le temps de célébrer le buteur de l'Inter que déjà l'Allemagne pointait à nouveau sur leurs talons. Dans la minute suivante, un corner de Deisler était repris de la tête de manière imparable par Podolski (1-1, 23e).

Un marquage impeccable entre les deux formations au cours de cette première période puisque après que Ronaldinho a redonné l'avantage aux siens sur penalty suite à une obstruction grossière de Huth sur Adriano s'infiltrant dans la surface (2-1, 42e), c'est Ballack qui, soucieux d'exorciser sa suspension lors de la finale du Mondial 2002, se faisait justice en transformant le penalty obtenu pour deux fautes simultanées de Roque Junior et Emerson (2-2, 45e+2).

Retrouvailles avec l'Argentine?

Un score de parité à la pause qui volait en éclats en seconde période sur un nouveau cadeau de la défense centrale allemande. Mertesacker ne parvenait pas à couper la trajectoire un ballon aérien à destination de Robinho avant que Huth ne soit mystifié par un Adriano auteur du doublé. Le très physique attaquant brésilien, après avoir mis au supplice le monumental défenseur de Chelsea sur le penalty de la première période, jouait cette fois de toute sa vista technique pour tromper le Blues et plaçait depuis l'entrée de la surface une frappe imparable pour un Lehmann impuissant (3-2, 77e).

Tandis que l'Allemagne, faute d'avoir pu décroché une victoire face au Brésil qui lui échappe depuis 1993 (2-1 à Cologne), cherchera lors du match pour la troisième place à conforter son rang inattendu de meilleure attaque du Tournoi avec déjà onze buts inscrits en quatre rencontres, le Brésil, lui, rêve déjà de retrouver en finale mercredi le rival argentin, qui l'avait humilié (3-1) il y a trois semaines en éliminatoires du Mondial 2006.



Merci d'envoyer le spam à : pouriels@sports.fr
l'Achat-Vente Garanti
dvd, cd, livres, jeux video, hifi, portables, informatique, jeux, photo, mode, maison, voiture,
tous les produits.