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Le feu à la maison blanche !

21/12/2005 Par FREDERIC WARINGUEZ
De Sports.fr
Quel triste spectacle que celui offert par les stars du Real Madrid, complètement tétanisées sur leur pelouse de Santiago-Bernabeu et incapables de développer un jeu cohérent. Les Madrilènes terminent ainsi l'année de la pire façon qui soit avec une défaite contre le Racing Santander (1-2) à la lutte pour le maintien. A l'issue de la 17e journée de championnat, le Real compte six points de retard sur un Barça, tombeur (2-0) la veille de Cadix, mais toujours talonné par Pampelune vainqueur (2-1) de l'Atletico.

Un véritable cauchemar pour Beckham...Un véritable cauchemar pour Beckham...
Les sifflets à Bernabeu, les joueurs du Real Madrid y sont désormais habitués. Et si le public madrilène se montre parfois sévère, la triste prestation offerte mercredi soir par son équipe ne méritait sans doute pas autre chose que cette bronca. Rien ne tourne plus rond dans cette équipe qui dégage désormais une tension palpable à chacune de ses apparitions à domicile. Après le nul arraché de justesse, dimanche dernier contre Osasuna, deuxième de la Liga, le Real recevait cette fois le Racing Santander, une équipe du bas de tableau, en lutte pour le maintien. Autant dire que l'adversaire était idéal pour se refaire la cerise avant de prendre quelques jours de vacances.

C'est certainement ce qu'imaginait Juan Ramon Lopez Caro, l'entraîneur intérimaire conforté dans sa position par des dirigeants à cours d'idées qui ont cette fois voulu préserver le semblant de stabilité retrouvée. Mais ce coach, arrivé là sans y être préparé, et qui s'est déjà fait des cheveux blancs, lui dont l'ordonnancement capillaire couleur geai est impeccable, n'a visiblement pas les moyens de redonner l'étincelle à cette équipe qui se traîne sur le terrain, sans envie, sans allant... Mercredi, l'enthousiasme était bien du côté de Santander. Une équipe qui pratique un jeu simple, qui ne cherche pas l'exploit mais qui tente d'être positionné correctement et de presser le porteur du ballon. L'ABC du football...

Ronaldo pris en grippe par Bernabeu

Ces règles de base, les Madrilènes semblent, eux, incapables de les appliquer et le public assistait, impuissant, à un festival d'erreurs techniques, de passes mal ajustées, de tentatives avortées. C'est ainsi sans que l'on puisse crier au scandale que Santander ouvrait le score sur un coup-franc splendide d'Ayose (1-0, 21e) qui laissait Casillas sans voix. Un but qui ne provoquait aucune réaction du Real si ce n'est une sorte de désarroi comme si, pauvres joueurs incompris, ils étaient punis injustement. Six minutes plus tard, Santander doublait ainsi la mise, Melo profitant de l'apathie du Real en défense et en particulier de l'incroyable passivité de Pablo Garcia, recrue estivale dont on se demande à quoi elle peut bien servir. Autre recrue madrilène de l'été dernier, Robinho s'enfermait lui dans ses défauts, en tentant systématiquement le dribble de trop et en oubliant de jouer avec ses partenaires.

Heureusement pour lui, c'est sur Ronaldo que se concentre la colère du public qui n'a pas supporté les dernières remarques de l'avant-centre, lequel fait mine de ne pas comprendre les réactions de ce public. Sifflé sur chacune de ses actions, c'est pourtant lui qui était le plus incisif côté Real et c'est lui qui, en deuxième période, parvenait à réduire la marque. Mais malgré le pressing de la fin du match et les entrées en jeu des néophytes Balboa et Soldado, la marque de Lopez Caro, les Merengue ne trouvaient plus l'ouverture.

Le Real subissait ainsi son quatrième revers à Bernabeu. Les Madrilènes pointent désormais à onze points du Barça, dont la réussite frise l'insolence. Les Catalans avaient en effet signé mardi contre Cadix un dixième succès d'affilée en Liga (2-0), deux buts de l'intenable Eto'o (17 buts en 17 journées), en mesure désormais d'affirmer un peu plus son rôle de serial buteur de la Liga: en trouvant pour la première fois le chemin des filets du Celta, le Camerounais a complété son Grand Chelem lui qui a marqué face à chacune des équipes de la Liga.

Delporte maintient Osasuna

Les Madrilènes largués par leur grand rival, mais aussi par Osasuna qui, à la surprise générale, garde le rythme des Barcelonais dont Delporte et ses coéquipiers restent les dauphins, à deux petits points des Catalans. Jeudi, en match décalé, Pampelune, bien que mené à la demi-heure de jeu, a dominé (2-1) l'Atletico sur sa pelouse, en grande partie gelée. Sur un terrain aussi difficile, les locaux concédaient le premier but au Bulgare Petrov, auteur de son premier but depuis sept mois!

Mais la surprise de la Liga garde encore plus d'un tour dans son sac et égalisait moins de trois minutes plus tard grâce à Raul Garcia avant que le Français Ludovic Delporte, omniprésent tout au long de la rencontre - l'ancien Lensois quittera la pelouse sous les ovations de son public -, ne délivre, sur un centre parfait à ras de terre, la passe décisive du but de la victoire à Romeo. En face, d'autres Madrilènes étaient en souffrance...

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