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Liverpool drague aux States

14/11/2005 Par ALEXANDRE SARKISSIAN
De Sports.fr
Afin de financer, notamment, la construction de leur futur stade, tous près d'Anfield, les dirigeants de Liverpool prospectent auprès d'éventuels nouveaux actionnaires. Le dernier consulté, Robert Kraft, qui détient l'équipe de football américain des New England Patriots ainsi que celle des New England Revolution (soccer), semble intéressé par la proposition. Mais les fans des Reds peuvent être rassurés. Contrairement à MU, Liverpool, ne tomberait pas entièrement sous la coupe de l'homme d'affaires américain.

Un actionnaire américain bientôt chez le champion d'Europe?Un actionnaire américain bientôt chez le champion d'Europe?
Liverpool suivra-t-il les traces de Manchester United ? Pas impossible dans une période où l'argent made in USA semble passionner les dirigeants de la Premier League. Malcom Glazer, devenu le patron de Manchester United, pourrait être imité par Robert Kraft. Mais contrairement à ce qui se passe dans le club mancunien, Liverpool n'abandonnera pas la majorité de ses actions au propriétaire de l'équipe de NFL des New England Patriots.

C'est en tout cas ce qu'assure David Moores, le propriétaire des Reds, désireux de céder progressivement ses parts. Rick Pary, le directeur général des champions d'Europe, et c'est une certitude, a rencontré Robert Kraft chez lui aux Etats-Unis pour lui exposer la situation.

Un nouveau stade à financer

Liverpool s'est mis en quête, depuis plusieurs mois, de nouveaux investisseurs, notamment pour financer la construction du futur stade des Reds, à deux pas d'Anfield. Estimée entre 80 et 150 millions de livres, la réalisation de la nouvelle enceinte nécessiterait, selon, l'état-major du club de la Mersey, une aide extérieure.

Après son entretien avec Pary, Kraft s'est dit "heureux de l'avoir rencontré... Nous aimons le football et nous sommes toujours intéressés par les occasions de grandir et puis on ne sait jamais ce qui peut arriver". Si le groupe Kraft ne souhaite pas investir à long terme, il pourrait, à l'image de ce qu'a fait Fly Emirates avec Arsenal (1), voir son nom sur la nouvelle enceinte en échange de sa participation financière.

Liverpool avait auparavant engagé des discussions avec le Premier ministre de la Thaïlande, Thaksin Shinawatra, et avec l'homme d'affaires anglais, Steve Morgan, sans résultat.

(1) : La compagnie aérienne a désormais son nom sur le nouveau stade des Gunners : The Emirates Stadium.

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