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LCA: ligament croisé antérieur du genou

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Luxation du coude

 

Parmi les luxations du coude, on distingue :

 

1) Les luxations huméro-antibrachiales : qui sont des luxations conjointes des deux os de l’avant-bras par rapport à l’humérus. Celles-ci comportent :

* les luxations postérieures qui sont les plus fréquentes

* les luxations antérieures souvent associées à une fracture de l’olécrane

* les luxations latérales qui sont rares

2) Les luxations divergentes (le radius et le cubitus se luxent de part et d’autre de l’humérus)

3) Les luxations isolées de l’extrémité supérieure du radius (rares)

 

On étudiera la luxation postéro-externe du coude : la plus fréquente parmi les différents types. L’olécrane se luxe en arrière et en dehors.

 

1.    ETIOLOGIE

Assez fréquente surtout chez l’enfant, elle survient après une chute sur la main en hyperextension.

2.    SYMPTOMATOLOGIE

S.P. : l’enfant se présente dans l’attitude caractéristique du traumatisé du membre supérieure :

- déformation comme pour la fracture supra-condylienne, le coude est élargi et apparait subluxé en arrière et l’avant-bras est raccourci. L’olécrane fait une saillie. Quelques heures après, la déformation est masquée par l’oedème.

- Les trois repères sont complètement perturbés (triangle de Nelaton et ligne de Malgaigne).

- Bilan vasculo-nerveux : pouls et sensibilité des doigts à rechercher systéma-tiquement.

X.R. : Déboitement des surfaces articulaires et saillie postérieure de l’olécrane.

3.    EVOLUTION ET TRAITEMENT

Après avoir endormi le patient, on réduit en tirant vers l’avant l’avant-bras. Dans la majeure partie des cas, la luxation guérit sans séquelle après une immobilisation plâtrée d’environ 3 semaines qui permet la cicatrisation des lésions ligamentaires.

3.1    Complications immédiates :

• Lésions nerveuses du radial, médian ou cubital

• Ouverture, lésion et compression de l’artère sont très rares.

• Les complications liées à des lésions osseuses sont plus fréquentes.

Le coude peut se luxer différemment suivant que l’élément principal lors de la luxation est l’hyperextension ou le valgus.

            * Sollicitations en hyperextension : la coronoïde s’oppose à la luxation vers l’arrière. Souvent, surtout chez l’adulte, la luxation est associée à une fracture de la coronoïde.

Cette fracture entraîne une grande instabilité du coude. Tout comme on dit d’une fracture qu’elle est instable, on dit que la luxation est incoercible. Il faut synthéser la coronoïde.

            * Sollicitation en valgus : il y a traction sur le LLI. Il ne peut y avoir de luxation sans rupture du LLI.

Chez l’enfant le ligament étant très solide on assiste à un décollement épiphysaire de l’épitrochlée (ou fracture de l’épitrochlée).

 

Le baillement interne provoque une pression négative dans l’articulation. A la radiographie, on observe une image gazeuze ou arthrographie spontanée. Du fait de la pression négative, le LLI et l’épitrochlée sont aspirés. Le fragment d’épitrochlée s’incarcère.

La fracture associée de l’épitrochlée est très difficile à voir à la radiographie.

On s’aperçoit que l’espace est un peu plus large que d’habitude. Il faut alors chercher l’épitrochlée dans l’interligne (ce qui est plus facile avec une tomographie ou un scanner). La méconnaissance de cette lésion est très grave. De plus, du fait de la compression externe, on observe parfois des fractures multiples de la tête radiale.

 

 

Cette fracture associée donne également une instabilité à la luxation car si le point d’appui externe qu’est la tête radiale n’existe pas, le déplacement est immédiat.

Remarque : cette fracture peut être isolée, consécutive à un traumatisme en valgus de l’avant-bras sans luxation. Elle nécessite une réduction-synthèse chirurgicale. En cas de déplacement très modéré, elle peut être négligée.

 

3.2    Complications secondaires

L’ossification péri-articulaire ou ostéome du brachial antérieur est une complication rare depuis que l’on s’abstient de tout massage du coude. L’évolution se fait en trois phases :

• Gêne à la flexion-extension avec douleur antérieure et masse perçue dans le pli du coude. A ce stade, la radio ne montre pas d’anomalie.

• Apparition d’une ossification au bout de quelques mois, en avant de la palette humérale dans l’épaisseur du brachial.

• Constitution en 18 mois environ d’une volumineuse ossification visible et palpable. L’enraidissement du coude entraine alors une gêne fonctionnelle importante.

3.3    Complications tardives

Elles sont relativement rares. Elles se résument à :

• La raideur du coude. Une certaine perte d’extension du coude est tolérable, trandis qu’une perte de flexion de l’est pas. On doit alors pratiquer une arthrolyse, c’est-à-dire une section chirurgicale des adhérences.

• L’ arthrose post-traumatique qui se traduit par la raideur et la douleur. Une affection caractéristique de l’articulation du coude est l’ostéo-chondromatose secondaire. Les fragments de cartilage libérés par l’arthrose vivent dans l’articulation et s’ossifient. La présence de ces corps étrangers associée à l’hydarthrose du coude entraîne l’irritation ou la compression du nerf cubital, qui se traduit par des douleurs, voire la paralysie au niveau des deux derniers doigts.

Les luxations récidivantes sont rarissimes. Elles sont parfois dues à des fractures non réduites de l’apophyse coronoïde (nécessite parfois l’ostéosynthèse).

 
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