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La jeune entreprise Purenat, installée au générateur d’activités Arkinova, est parvenue à lever 1,480 million d’euros pour lancer la production de son matériau novateur pour la dépollution de l’air

Petite start-up de la catégorie des Deeptech, autrement dit qui participent à changer le monde, Purenat devient grande. Elle vient de réussir une levée de fonds de 1,480 million d’euros pour lancer la production en mini-série de son matériau innovant et breveté. Une matière révolutionnaire, qui se présente sous forme de textile, intégrable et adaptable...

Petite start-up de la catégorie des Deeptech, autrement dit qui participent à changer le monde, Purenat devient grande. Elle vient de réussir une levée de fonds de 1,480 million d’euros pour lancer la production en mini-série de son matériau innovant et breveté. Une matière révolutionnaire, qui se présente sous forme de textile, intégrable et adaptable sur mesure, destiné à la dépollution de l’air intérieur, des rejets industriels et des odeurs.

Le matériau Purenat offre une alternative aux équipements de purification classiques, qui font appel aux charbons actifs, issus de la combustion de bois ou de noix de coco, exclusivement importés d’Asie.

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Le matériau innovant développé au sein d’Arkinova, à Anglet, par Purenat, pour détruire les polluants de l’air constitue une véritable révolution dans le traitement des espaces fermés, bâtiments, avions ou autres

Destruction des COV

Le matériau biomimétique, créé par Natacha Kinadjian Caplat, présidente fondatrice de Purenat, est l’aboutissement d’une recherche que cette jeune doctoresse en physico-chimie des matériaux avait entrepris avant l’arrivée du Covid-19, entre Bordeaux, Liège en Belgique et Waterloo dans l’Ontario, dans le prolongement de son diplôme d’ingénieur en physique et électronique des matériaux.

Elle a finalisé ses recherches d’abord au sein de Nobatek/Inef 4, centre de recherche appliquée et Institut national pour la transition énergétique et environnementale du bâtiment, à Anglet, avant de s’installer, à quelques dizaines de mètres de là, au sein du générateur d’activités Arkinova. Elle a ensuite été rejointe dans l’aventure par Manon Vaillant, ingénieure en biotechnologies, devenue directrice générale de Purenat.

Ensemble et entourées d’une équipe qui s’est peu à peu étoffée, elles ont finalisé la conception de ce matériau, qui a la particularité d’optimiser le processus de photocatalyse et de détruire les COV (composés organiques volatils dont les odeurs, les solvants, les polluants gazeux, etc.) et les micro-organismes (bactéries et virus, y compris le Covid), afin d’éliminer efficacement et durablement les polluants de l’air. Il s’agit de plus d’une solution bas carbone, qui consomme peu d’énergie et n’émet pas de polluants secondaires.

Communauté du Coq vert

Une première levée de fonds de 1,1 million d’euros, en mars 2023, a permis à Purenat de passer à la première étape de l’industrialisation, avec la conception d’une machine permettant de fabriquer son produit à une forte cadence. Le nouveau tour de table financier, avec 800 000 euros de Bpifrance, 680 000 euros sous forme de dette bancaire auprès de plusieurs banques ainsi que de Prêt participatif France, d’Active investissement, et du Bureau de développement économique Adour, va permettre à Purenat d’investir dans la recherche et le développement, et de lancer la production, en mini-série, de son matériau, pour répondre aux attentes qualifiées de fortes, de son marché.

En même temps, la jeune société angloye a intégré la Communauté du Coq vert, de Bpifrance, qui réunit des dirigeantes et dirigeants d’entreprises engagées dans la transition écologique et énergétique. Purenat offre le premier matériau, sous forme de textile, qui filtre et détruit les polluants, intégrable à de nombreux systèmes de traitement de l’air fixes ou mobiles, dans de très nombreux secteurs d’activité.

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