L’habitante de Saint-Aulaye-Puymangou, qui a raconté dans plusieurs livres le quotidien lors de la Seconde Guerre mondiale, est « entrée dans sa 109e année » lundi 6 mai
Lundi 6 mai, Geneviève Callerot, doyenne des Périgourdins, a fêté son 108e anniversaire, même si elle préfère dire qu’elle est « entrée dans sa 109e année ». Elle est née en 1916 à Paris et est arrivée en 1920 dans le pays de Saint-Aulaye, qu’elle n’a jamais quitté depuis.
La Périgourdine Geneviève Callerot n’a rien oublié de son quotidien lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle continue de raconter les choses « telles qu’elles étaient, pas comme on les raconte maintenant »
Elle a rejoint à sa demande en décembre dernier l’Ehpad de Saint-Aulaye, elle qui vivait encore seule au milieu de la Double. Elle y a retrouvé des connaissances, notamment sa voisine de chambre Denise Caps, bientôt 103 ans, qui était son ancienne voisine à Cassarat. Comme quoi l’air eulalien maintient en forme.
Lorsqu’on lui demande comment elle va, elle répond avec son large sourire et ses yeux bleus : « Il y a dix jours, j’ai fait une chute mais je suis ravie car, depuis quatre jours, je marche à nouveau. » Son enthousiasme et sa verve sont toujours intacts pour communiquer l’histoire de notre pays qu’elle a décrit dans ses six livres, elle qui a connu 16 présidents de la République, de Raymond Poincaré à Emmanuel Macron aujourd’hui.
Pourtant, comme les abonnements, ils permettent de soutenir le travail des 250 journalistes de notre rédaction qui s'engagent à vous proposer chaque jour une information de qualité, fiable et complète.
En acceptant les cookies, vous pourrez accéder aux contenus et fonctionnalités gratuites que propose notre site.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “cookies” en bas de page.
