Mode

Chez Azzaro, l'éclat de Seward

par Françoise-Marie SANTUCCI
QUOTIDIEN : vendredi 14 octobre 2005

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Charmante et pas bégueule. Depuis 2003, Vanessa Seward, bientôt 36 ans, donne un coup de fouet au glamour très seventies de la griffe Loris Azzaro. Fille de bonne famille (père ancien ambassadeur d'Argentine ; mère cliente d'Azzaro dès les années 60), éduquée à Londres avant d'intégrer le studio Berçot à Paris, Seward passe neuf ans aux accessoires chez Chanel avant de rallier Yves Saint Laurent période Tom Ford (diplomate ou vraie fan, elle garde un excellent souvenir de Lagerfeld et du Texan). Le départ de Tom Ford, et son remplacement par «l'inconnu» Stefano Pilati, fut selon elle «le» véritable tournant qui annonçait la mode d'aujourd'hui, «moins tapageuse». Ce qui lui convient tout à fait, même si elle évolue dans une certaine branchitude parisienne du fait de sa liaison avec le producteur Bertrand Burgalat. Dirigeant une vingtaine de personnes, produisant en quantités limitées (l'un des best-sellers, une veste en velours, s'est vendu à 170 exemplaires), Vanessa Seward s'étonne encore qu'Azzaro, «une si petite maison qui n'est même pas annonceur», ait d'aussi bons retours dans la presse féminine. Le cinéma s'y met aussi: de plus en plus d'actrices, de sa copine Julie Delpy à Nicole Kidman, puisent dans le vestiaire Azzaro pour fouler les tapis rouges.


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