Commentaires sur la page : Livre d’Hermès : de Mercure à Pymandre
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Ma version...
"ou autre ennui et fâcherie qui leur auient ( ?), son de sommeil opprimés : soudain me sembla voir quelqu’un de fort grande stature corporelle, qui par mon nom m’appelant, en telle sorte s’écriait. Qu’est-ce, ô Mercure que plus tu désires oui et voir ? Qu’est-ce que tu souhaites apprendre, et entendre ? A donc tout transporté d’effroi, lui demandais qu’il était. Je suis, dit-il, Pimander, la pensée de la divine puissance : parquoi regarde ce qu’auras vouloir de savoir, et entendre, car en tout et partout t’aiderai. Lors lui fit réponse que j’avait grand vouloir d’apprendre la nature, essence, et ressort de toutes choses : et principalement de connaître Dieu, le facteur d’icelles. A quoi me dit. Emploie toi donc de tout ton cœur et affection, à m’aimer, et te rendrais savant et expert, en tout ce que tu désires savoir et comprendre. Ce dit, changea la forme en laquelle s’était à moi apparu, et me découvrit et révéla soudainement tout ce que je désirais. De sorte que je vis clairement un fort grand réceptacle et épouvantable vision. Savoir est qu’il me semblait que toutes choses fussent converties en une fort douce et aimable lumière, laquelle contemplant merveilleusement me délectais. Un peu après quelque ombre horrible et émerveillable par un pli et tournoiement de travers, descendait peu à peu par-dessous, laquelle se convertissait en une nature humide, émue d’un"