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L'histoire du Pays de Lorient

Les monuments mégalithiques présents sur tout le territoire attestent du peuplement du Pays de Lorient à partir de 3 000 ans avant JC. Les vestiges des voies romaines qui reliaient Vannes à Quimper et Port-Louis à Carhaix témoignent de l’occupation gallo-romaine. Le château et la ville close d’Hennebont, les demeures seigneuriales à Gestel ou à Cléguer évoquent l’époque féodale.

Une histoire mêlée à celle de Lorient

Lorient est née en 1666, lorsque la Compagnie des Indes créée par Colbert s'installe à Port-Louis puis au fond de la rade sur un emplacement qu'on va nommer L'Orient. Le commerce avec les Indes fait la fortune de la ville naissante et assure son développement rapide. La Compagnie des Indes va connaître la prospérité, puis le déclin. En 1770, le roi achète le port et en fait un arsenal royal. L'enthousiasme révolutionnaire de ses habitants vaut à Lorient d'être classée en 1790 comme chef-lieu d'arrondissement. Avec l'Empire, la vie de la cité va dépendre de l'arsenal. Après la guerre de 1914-1918, Lorient poursuit son développement. L'ouverture d'un grand port de pêche accroît encore son activité.

Une histoire maritime

Le territoire que recouvre Cap l’Orient est constitué d’anciennes paroisses rurales. Mais la proximité de la mer a marqué l’histoire locale. La création des forges d’Hennebont sur la commune d’Inzinzac en 1860 s’explique par les besoins en fer blanc de l’industrie sardinière. Pont-Scorff a connu une industrie de la pêche florissante grâce au saumon. Le port d’Hennebont s’est développé autour de l’activité du bois qui était ensuite acheminé par la mer et l'importation de houille d'Espagne pour les hauts-fourneaux. Guidel a longtemps tourné le dos à la mer avant de s’ouvrir sur sa façade maritime, pour des raisons notamment touristiques. Quant aux communes situées sur le littoral, elles ont évolué au rythme des marées. De Riantec à Ploemeur, la pêche à la sardine et l’industrie du poisson et de la construction navale étaient dominantes au XIXe siècle. Jusqu’en 1940, Groix était le premier port français d’armement thonier et comptait cinq conserveries.

Une histoire militaire

Emplacement stratégique, la rade de Lorient possède un riche passé militaire. Port-Louis sera désignée en 1618 ville royale pour la Marine et Richelieu y fera agrandir la citadelle érigée par les Espagnols. Lorient devient arsenal royal en 1770. Lanester est née de la construction navale militaire. Cette situation stratégique marque l’histoire de l’agglomération. A partir de 1941, les nazis construisent la Base de sous-marins qui sera à l’origine de la destruction des villes de Lorient et de Lanester par l’aviation alliée en 1943. En août 1944, la France est en partie libérée mais dans la région lorientaise les Allemands continuent à se battre et forment un réseau défensif qu'on appellera "la poche" de Lorient, de la Laïta à la presqu'île de Quiberon. Elle est défendue par plus de 26 000 hommes appuyés sur 400 ouvrages fortifiés. Il faudra attendre le 10 mai 1945 pour que la reddition allemande ait lieu. Cette période de l'histoire marquera les paysages et la mémoire collective. Elle n'est pas sans lien avec un fort esprit de solidarité qui est à l'origine de la construction de l'intercommunalité.

Les dates clés de l'intercommunalité

  • Le Sivom du Pays de Lorient

1974 : création du Sivom (syndicat intercommunal à vocation multiple) avec six communes adhérentes : Caudan, Lanester, Lorient, Larmor-Plage, Ploemeur, Quéven.Une intercommunalité de services se met en place. Ses compétences s’appliquent aux transports, à la sécurité incendie, au traitement des déchets.

1976 : le Sivom assure directement l’alimentation en eau potable de Lorient et de Lanester.

1980 : création du chenil-fourrière.

1987 : 1er plan de déplacement urbain (PDU).

1988 : création de la Sellor (société d'économie mixte de gestion des ports de plaisance et d’équipements publics de loisirs du Pays de Lorient).
Création de la Segepex (société d'économie mixte de gestion du parc des expositions).

1989 : ouverture de la gare d'échanges à l'Orientis.

A partir des années 80, l’intercommunalité contribue à surmonter les périodes de mutations économiques qui touchent la pêche, les chantiers navals et la reconversion des sites militaires du Pays de Lorient.

  • Le District du Pays de Lorient

1990 : Le District du Pays de Lorient remplace le Sivom.

De 1991 à 1999, onze nouvelles communes y adhèrent : Pont-Scorff, Gestel, Inzinzac-Lochrist, Hennebont, Guidel, Port-Louis, Gavres, Riantec, Brandérion, Cleguer et Groix.

Les missions du District s’étendent au développement économique, universitaire et touristique, à la protection de l’environnement et à l’aménagement du territoire. S’y ajoute l’accueil des gens du voyage. A une intercommunalité de services s’ajoute désormais une intercommunalité de projets.

De 1993 à 2001 : 3 pépinières d’entreprises s’installent au Parc technologique de Soye.

1993 : mise en place du PLIE (plan local d’insertion pour l’emploi).

1995 : l’Université de Bretagne Sud ouvre ses portes à Lorient.

1996 : intégration des premières liaisons maritimes - pour Gâvres et Port-Louis - au réseau urbain.

1997 : signature du 1er plan local de l’habitat (PLH).

1998-1999 : nouveaux équipements touristiques dotés d’un espace muséographique : l’Odyssaum de Pont-scorff, les Espaces Découverte du Haras d’Hennebont, la Thalassa de Lorient, la Tisserie de Brandérion, la Maison de l’ile Kerner de Riantec et le stade d’eau vive de Lochrist.

1999 : lancement du projet Triskell et du pont urbain.

  • La Communauté d’Agglomération du Pays de Lorient

Les missions de Cap l’Orient sont les mêmes que celles du District. Ses ressources principales proviennent de la taxe professionnelle payée par les entreprises. A partir de 2000, pour plus d’équité entre les communes, la taxe professionnelle unique se met progressivement en place.

2000 : naissance de la communauté d’agglomération. Elle prend le nom de Cap l’Orient.
Création de l’AUDELOR (Agence d’urbanisme et de développement économique du Pays de Lorient).
Signature de la Charte de l’environnement et du développement durable.
Cap l’Orient se dote d’un projet d’agglomération qui définit clairement les enjeux de l’intercommunalité et les chantiers prévus.
Intégration de la commune de Languidic.

2001 : intégration de la commune de Locmiquelic.
Début de la collecte selective des déchets ménagers.
Ouverture de la boutique transports et déplacement à l'Orientis.

2003 : 1er Salon Terre! à Lanester sur le développement durable.

 
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