Peintre prolifique – près de six mille oeuvres répertoriées -, il acquiert vite une renommée internationale. Delacroix fait son éloge et Turner le qualifie de génial. Sa peinture, éclatante de lumière et mettant en scène l’homme en lutte contre la mer, lui a valu une carrière couronnée de succès jusqu’à sa mort en 1900. Certains de ses tableaux se monnayent aujourd’hui à 2 millions de dollars.
La mer qu’il peint, parfois sur des grands formats, est souvent furieuse, déchaînée, exprimée d’une touche vigoureuse. Elle embrasse l’horizon et au-delà . Dans cet univers qui les dépasse, Aïvazovsky figure des hommes en lutte, que rien ne semble vouloir faire renoncer à ce gigantesque combat contre les éléments.
Dans ses tableaux, la lumière est symbole de la vie, de l’espoir, de la foi et complément indissociable de la mer. C’est aussi la lumière de la connaissance, qui inscrit le peintre dans la tradition de la culture arménienne. De nombreux peintres plus jeunes, tels Wartan Mahokian, Charles Atamian, Arsène Chabanian... s’enthousiasmèrent pour Aïvazovsky, fondateur à leurs yeux d’une nouvelle école de peinture.