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Portrait

La culture arménienne

Portrait de Sergueï Paradjanov

Sergueï Paradjanov

Sergueï Paradjanov naît en 1924 à Tbilissi (actuelle Géorgie) de parents arméniens. Le père de Sergueï, d’abord officier cadet dans l’armée du tsar, devient commerçant après la Révolution, achetant et revendant divers objets d’art ou d’antiquités.
La mère de Paradjanov est actrice, reconnue également pour sa très grande beauté. En 1946, il entre à l’Institut cinématographique d’État, le VGIK de Moscou, où il devient l’élève du réalisateur ukrainien Igor Savtchenko, de Mikhail Romm et d’Alexandre Dovjenko. Accusé d’homosexualité, il est arrêté en 1947 avec d’autres étudiants, faisant là son premier séjour en prison. Il devient ensuite assistant réalisateur et se marie avec une étudiante tatare. Mais la jeune fille est tuée en représailles par sa propre famille. Il se remarie une seconde fois et a un fils.
Son premier long métrage, Les Chevaux de feu (1965), tiré d’une nouvelle de l’auteur ukrainien Mikhail Kotzubinsky, le fait connaître auprès de la critique internationale et du public moscovite. Parmi ses nombreux films marquants, on peut aussi citer La Légende de la forteresse de Souram (1984) ou Conte d’un poète amoureux (1988). En décembre 1973, Paradjanov est arrêté et accusé de « trafic d’icônes et de devises », d’« incitation au suicide », et une fois encore d’ « homosexualité ». Interné cinq ans dans un camp de travail, il est de nouveau arrêté en 1982 pour corruption, et cette fois, sort de prison grâce à une mobilisation du monde littéraire français emmené en particulier par Louis Aragon. Il meurt d’un cancer le 21 juillet 1990.

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